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Journée d’information et de sensibilisation sur le RAMED : la 2ème édition tenue avec brio

Au centre international de conférences de Bamako, les acteurs en charge du Régime d’assistance médicale (Ramed) ont tenu, jeudi 23 novembre dernier, la deuxième édition de leur journée d’information et de sensibilisation. C’était sous la présidence du Dr. Choguel Kokalla Maïga, premier ministre, en compagnie de plusieurs membres du gouvernement dont celui de la Santé et du Développement social et les partenaires.

Créée par la loi N°09-031 du 27 juillet 2009, l’Agence nationale d’assistance médicale (ANAM) est l’organisme gestionnaire du Régime d’Assistance médicale (Ramed). Financé à hauteur de 85% par l’Etat et 15% par les Collectivités territoriales, le Ramed est un dispositif public de protection sociale ayant pour objet la prise en charge médicale des personnes en situation de précarité. Il s’occupe de la prise en charge médicale des indigents et d’autres catégories de personnes en situation d’assistance médicale telles que les « admis de droit » (pensionnaires des établissements de bienfaisance, ceux des établissements pénitentiaires, les Sans domiciles…). Selon les organisateurs, le Ramed a été institué au Mali par la loi N°09-030 du 27 juillet 2009, modifiée. Via la deuxième édition de cette journée d’information et de sensibilisation sur le Ramed, il s’agissait, souligne-t-on, de renforcer la visibilité de l’ANAM afin de faire du Ramed un levier essentiel de la lutte contre l’exclusion sociale au Mali. Via ladite rencontre, indique-t-on, il s’agissait aussi d’expliquer au public le rôle central de l’ANAM dans la lutte contre l’exclusion sociale au Mali, voire le renforcement de la résilience des communautés victimes de la crise sécuritaire, telles que les blessés de guerre, les personnes déplacées internes. Parmi les objectifs de cette journée, figure la présentation des résultats clés obtenus par l’ANAM dans le domaine de l’immatriculation et de la prise en charge médicale, les échanges sur les difficultés liées au financement du Ramed, des plaidoyers à l’endroit des autorités centrales et des partenaires… Ce système permet, selon le PM, de garantir à chaque Malien et Malienne un accès aux soins dont il a besoin indépendamment de sa situation financière. Une vision qui, dit-il, est conforme à la vision du président de la transition, colonel Assimi Goïta. Il s’agit de mettre les Maliens au cœur des actions du gouvernement. Ce qui, estime le Dr. Choguel, cadre parfaitement avec les objectifs du développement durable des Nations unies. Evoquant l’article 10 de la nouvelle constitution du Mali, le premier ministre précisera que la santé, l’accès à l’eau et au soin de qualité constituent des droits reconnus en République du Mali. « Les plans d’action du gouvernement de transition, le cadre stratégique pour la relance du développement durable, la politique nationale de protection sociale sont, entre autres, des macro stratégies qui s’inscrivent dans la dynamique de cette vision essentielle », a-t-il dit. Dans son discours d’ouverture, le chef du gouvernement tenait à rapporter que l’adoption de la nouvelle constitution traduit la volonté ferme des hautes autorités de la transition à s’engager dans une nouvelle stratégie nationale de développement de l’humain. A ses dires, la réalisation progressive de ce socle de protection sociale au Mali repose sur 4 engagements stratégiques, dont la couverture des maladies universelles via l’AMO, le Ramed… De nos jours, va-t-il conclure, les bénéficiaires immatriculés au Ramed sont au nombre de 3 394 349 personnes. Mais seulement 416 429 personnes ont pu bénéficier des soins. Une situation due en partie au non-paiement de la part des collectivités. Aussi présent sur le lieu, l’ambassadeur de la Chine au Mali, Chen Zhihong a réitéré l’engagement de son pays à accompagner le Mali dans l’atteinte des objectifs. Occasion pour lui de procéder à la remise de plus de 70 nouvelles tablettes au personnel de l’ANAM en vue d’améliorer, selon lui, leur condition de travail et de statistique. Saluant l’idée (Ramed) déjà soutenue par les autorités, le diplomate a estimé que le taux des démunis a augmenté au Mali à cause de la crise sécuritaire et humanitaire que traverse, depuis des années, le pays. « La Chine continuera à travailler avec le Mali dans le domaine de coopération sanitaire », a-t-il promis. Notons que 13 communes parmi les autres ont reçu, à cette occasion, des attestations de reconnaissance de la part des acteurs du domaine. Des tableaux d’honneurs ont été remis au président de la transition et au PM Maïga.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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