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Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle : LE TOURNANT DES TECHNOLOGIES VERTES

Le continent ne doit le rater sous aucun prétexte. Car ces technologies propres sont indispensables dans un contexte mondial marqué par la dégradation croissante de l’environnement. 

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Le Mali à l’instar de la communauté africaine a célébré le 13 septembre dernier la 17è édition de la Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle. Dans le cadre de la célébration de cette journée, le ministère du Développement industriel, à travers le Centre malien de promotion de la propriété intellectuelle (CEMAPI), a organisé hier une journée de réflexion sur le thème : « Propriété intellectuelle et technologies vertes ».

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim en présence du secrétaire général du ministère du Commerce, Sidi Mohamed Ichrach.

A l’entame de ses propos, le ministre Mohamed Ali Ag Ibrahim a, tout d’abord, rappelé l’historique de la Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle. En effet, c’est au cours de sa 35e session ordinaire tenue à Alger le 14 juillet 1999, que le conseil des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, l’ancêtre de l’Union africaine) a décidé d’institutionnaliser le 13 septembre de chaque année, date anniversaire de l’OAPI, comme « Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle ». Cette journée vise à permettre aux opérateurs économiques africains de mieux cerner l’importance de leurs activités sur le plan national et international et de prendre conscience du rôle qu’ils ont à jouer dans le processus de développement économique et culturel du continent. En outre, elle vise à encourager les chercheurs africains à valoriser les résultats de la recherche et à trouver les voies et moyens de moderniser les techniques traditionnelles et de domestiquer les techniques modernes étrangères.

Mohamed Ali Ag Ibrahim a expliqué que cette célébration s’inscrit dans le cadre des actions vigoureuses menées depuis quelques temps par son département pour une intégration véritable de la propriété intellectuelle dans les stratégies sectorielles de développement de l’économie nationale. Il a cité entre autres, la signature de l’accord d’établissement d’un Centre d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI), l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de la propriété intellectuelle.

Abordant le thème de la présente journée, Mohamed Ali Ag Ibrahim a indiqué qu’il peut donner l’impression d’être très futuriste pour des pays en développement. Mais il s’agit en réalité d’un nouveau rendez-vous de l’histoire dont l’Afrique se doit de tout mettre en œuvre pour ne pas en être absente. Il a expliqué que les technologies vertes, également dénommées technologies propres, contribuent à l’amélioration de la qualité de l’environnement par la réduction des rejets toxiques dans l’air, dans l’eau ou dans le sol, par l’économie de ressources, l’utilisation de ressources renouvelables. La dégradation croissante de l’environnement, la diminution des ressources naturelles, la réalité du changement climatique et ses effets sur la sécurité alimentaire, le déficit de l’offre énergétique, les besoins en matière d’infrastructures et de santé, sont autant de motifs qui font de l’économie verte non pas une alternative de luxe mais une nécessité pour le développement économique et social de l’Afrique.

Le ministre du Développement industriel a souligné que le continent africain dispose d’abondantes ressources naturelles, telles que l’eau et les sources d’énergies renouvelables. Par conséquent, à la différence des technologies traditionnelles,  il devrait avoir toutes ses chances intactes en matière de technologies vertes, aidé en cela par ses immenses ressources biologiques et ses savoirs traditionnels qui continuent à faire l’objet de pillage, faute d’une exploitation modernisée.

En vue d’améliorer le niveau de vie des populations, de créer des emplois, de stimuler la croissance et l’investissement et de faciliter la prestation de services importants aux populations rurales, comme l’électricité et les soins de santé, il a jugé nécessaire de disposer de nouvelles solutions technologiques permettant de répondre à la demande de façon écologique et abordable pour les couches sociales à faibles revenus.

Selon lui, le défi auquel l’Afrique est confrontée est double : encourager l’innovation dans le domaine des technologies vertes et favoriser leur diffusion partout où elles peuvent avoir un impact significatif.

Au cours de la journée, les présentations devaient porter sur deux thèmes : les éléments de la propriété intellectuelle ; propriété intellectuelle et technologies vertes. Quelques inventions sur les technologies vertes brevetées au Mali devaient aussi être présentées aux participants.

A. D. SISSOKO

Source : L’ Essor

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