L’Union nationale des jeunes éditeurs de presse (Unajep), a organisé le dernier vendredi de 2017 au centre Aoua Keita, une session de renforcement des capacités de ses membres sous le thème : « Journalisme et gestion non violente des conflits ». C’était sous la houlette de Idrissa Dicko, président de l’Unajep, en présence de Sadio Sissoko, formateur.
Au total une trentaine de journalistes membres de ladite organisation ont pris part à cette rencontre. Son objectif est de renforcer les capacités de ces journalistes membres sur la gestion non violente des conflits.
« Le problème de la gestion des conflits est une actualité brûlante au Mali. La conférence d’entente nationale participe clairement de cet avis », a introduit le président de l’Unajep. Pour Idrissa Dicko, les foyers de tensions ne sont pas pour autant dissipés dans notre pays. Les violences inter et intracommunautaires sont toujours présentes dans certaines localités. Au-delà des actions des spécialistes et des consultants, poursuit-il, quelles peuvent être les actions de chaque citoyen ? De ce fait, l’Unajep, en tant qu’organisation, veut comprendre et faire partager la contribution des journalistes dans la gestion des conflits.
Le président Dicko, a par ailleurs précisé que cette rencontre se veut un cadre d’échange et de concertation afin de trouver une solution aux problèmes qui se posent aux jeunes éditeurs de presse. Dans les perspectives de 2018, le président de l’Unajep a précisé que son organisation va multiplier des sessions de formation dans plusieurs domaines, car les journalistes doivent être formés dans tous les domaines confondus. Il a, aussi indiqué que la présente formation a été organisée sur fonds propres de son organisation. Mais, il compte dans le futur, bénéficié du financement des partenaires.
Expliquant le mot conflit le formateur du jour a dit que c’est une incompréhension entre différentes personnes. C’est une scission de l’union. Les conflits sont nés avec le monde. Selon Sadio Sissoko, les groupes hétérogènes sont toujours sources de conflits généralement dues à une extrême pauvreté. La survie d’une société, explique Sadio Sissoko, tient à sa capacité de prévenir toute sorte de conflits. Toute société doit renfermer en son sein des germes pour gérer les conflits. Car il y dépend de la stabilité de ladite société, a-t-il conclu.
AMT
22 Septembre