Au dessus de sa taille approximative, Moustapha Ben Barka, porte une tête bien faite avec un esprit pratique. Celui qui vient d’être appelé aux charges de secrétaire général de la présidence n’a aucun complexe devant ses lourdes responsabilités : Chef d’orchestre de Koulouba. Malgré son jeune âge, il cumule d’excellentes expériences dans la gestion administrative et démontre une vivacité pétillante à la tâche. Le genre de personnel qu’il faut pour ce poste combien complexe et exigeant. D’ailleurs son parcours est assez rassurant.
En effet, Moustapha Ben Barka occupait le poste de Secrétaire Général Adjoint de la Présidence de la République avant d’être confirmé à la nomination de Souméilou Boubeye Maiga comme Premier ministre.
De septembre 2013 à janvier 2015, il était Ministre délégué, auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de la Promotion des Investissements et de l’Initiative Privée et Ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements.
Avant d’intégrer le Gouvernement, ce jeune d’un talent exceptionnel évoluait dans le secteur privé au sein du groupe bancaire marocain BMCE Capital et du groupe Finance Com International où il occupait le poste de Directeur Conseil et Financements Structurés de 2007 à 2013.
Ben Barka a également travaillé au sein de la Banque Nationale du Canada où il a successivement occupé les postes d’Analyste Senior Trésorerie et Marchés Financiers et Vérificateur Interne de 2000 à 2007.
Cette « tête bien faite » s’est conçu une étoffe de jeune brillant en décrochant un Executive MBA de l’Université du Québec à Montréal (2006), un Brevet de l’Institut des Banquiers Canadiens (2006), d’un Graduate Certificate de McGill University (2000) et d’un Bachelor en Finance et Commerce International de HEC Montréal (1999).
- Ben Barka a été désigné en 2015 Young Global Leaders du World Economic Forum.
Au niveau politique il est membre du Rassemblement Pour le Mali en qualité de Secrétaire aux Relations Extérieures de la section de la ville de Tombouctou. Il est marié et père de deux enfants. Comme quoi, aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des ans.
La rédaction
La Depèche