La flamme olympique est arrivée ce mercredi 5 février à Sotchi. Dernière étape d’une tournée de 123 jours sur plus de 56 000 kilomètres, avant la cérémonie d’ouverture qui aura lieu le vendredi 7 février dans le stade olympique.
Avec notre envoyée spéciale à Sotchi, Murielle Pomponne
Ce mercredi matin, la flamme olympique parcourait les derniers kilomètres avant Sotchi. Elle est arrivée à la gare d’Adler, non loin du stade olympique. La torche a été ainsi portée à travers les rues de la ville et jusqu’aux pistes de ski alpin.
La journée doit se terminer avec une cérémonie dans la station de Rosa Kutor, une station de ski sortie de terre pour les Jeux, une de ces infrastructures dont s’est glorifié hier Vladimir Poutine devant les membres du Comité international olympique. Le président russe qui s’est félicité que la Russie accueille les JO trente ans après ceux de 1980. Mais, symbole du changement d’époque, le patriarche Kirill, le chef de l’église orthodoxe, va bénir en personne l’équipe olympique russe dans une cathédrale également toute neuve.
Routes fermées
Reste que pour les derniers kilomètres de la flamme olympique, la sécurité a été haussée d’un cran encore. Pour la laisser passer, des routes supplémentaires ont été interdites à la circulation, qui est déjà extrêmement réglementée et extrêmement compliquée ; il y a sans doute plus d’embouteillages à Sotchi que dans aucune autre grande ville russe !
Les forces de l’ordre sont sur le qui-vive avec des policiers présents à tous les carrefours et des militaires qui patrouillent sur les hauteurs de Sotchi, où certaines routes sont aussi fermées, de même que la frontière avec l’Abkhazie. Un maillage qui complique la vie de tous les jours des villageois.
Ecologiste en garde à vue
Et puis, si hier mardi, le président russe a promis de réintégrer des léopards du Caucase dans cette région – le léopard du Caucase est un des emblèmes des Jeux – les écologistes de terrain ont, eux, la vie difficile. L’un d’eux, Evgeni Kilichko, en attente de son procès en appel qui aura lieu le 22 février, a été placé en garde à vue, pour avoir soi-disant proféré des injures. Un autre activiste, qui défend les travailleurs migrants, n’a pas pu obtenir de billets pour assister aux compétitions.
rfi