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« Jeunesse au travail : réduction de la pauvreté rurale » : UN PROJET NOVATEUR DESTINE AUX JEUNES RURAUX

Il met en avant un modèle de formation et de promotion de l’auto-emploi pour les jeunes ruraux en fonction de la demande des marchés, en combinant les centres de formations agricoles existants et l’approche JFFLS

bokary treta ministre developpement rural rencontre visite conference membre cmdt cotonLa salle de conférence de la Direction des finances et du matériel du ministère du Développement rural a abrité hier la première réunion du comité de pilotage du projet « Jeunesse au travail : réduction de la pauvreté rurale ». La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du département, Daniel Siméon Kelema. Elle s’est déroulée en présence du représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Ali Ahdou Gadou Touré, du représentant du gouverneur de la région de Mopti, Moumouni Damango, et du représentant du gouverneur de Kayes, Moussa Aly Maïga.

La rencontre est destinée à présenter le plan de travail ainsi que le bilan des activités du projet au niveau global et régional. Elle doit aussi expliquer l’approche JFFLS (Ecoles pratiques d’agriculture et apprentissage à la vie pour les jeunes) et le modèle PPP (Partenariat public-privé).
Daniel Siméon Kelema a souligné l’importance d’une session qui fera le point sur le processus de création d’emplois décents pour les jeunes ruraux dans les chaînes de valeurs agro-alimentaires. Le projet « Jeunesse au travail : réduction de la pauvreté rurale » participe de la politique générale du gouvernement, visant à réduire la pauvreté rurale à travers la création d’emplois pour les jeunes ruraux et à offrir de meilleures conditions pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population. D’une durée de deux ans, il est initié par le gouvernement en collaboration avec la FAO, a-t-il précisé.
« Jeunesse au travail : réduction de la pauvreté rurale » vise à la création d’au moins 400 nouveaux emplois et l’amélioration de la qualité d’au moins 1000 autres emplois dans les filières agro-alimentaires, y compris les petites exploitations. Les bénéficiaires finaux sont des jeunes ruraux (femmes et hommes) âgés de 15 à 35 ans qui sont au chômage, sous-employés ou sous le régime d’emplois précaires. Le projet intervient dans les régions de Kayes (cercles de Kita et Kayes) et Mopti (cercles de Bandiagara et Mopti) et sa mise en œuvre est assurée par la FAO et la Direction nationale de l’agriculture.
Après son lancement en août 2014 à Baguineda, le projet a mené plusieurs séries d’activités, a indiqué Daniel Siméon Kelema. Il s’agit, entre autres, de son installation dans les régions de Kayes et Mopti, de l’organisation de deux ateliers régionaux pour identifier les communes et les filières et de la signature d’un protocole d’accord entre la FAO et le HCR pour l’insertion des jeunes réfugiés mauritaniens qui ont opté pour l’intégration.
Dans le cadre de la sélection des bénéficiaires, la Direction régionale de l’agriculture (DRA) a reçu 20 dossiers présélectionnés, toutes filières confondues, le secteur de l’agriculture de Kita, 209 dossiers et 27 présélectionnés, et la direction régionale de l’agriculture de Mopti, 235 dossiers réceptionnés et 59 présélectionnés.
Appréciant le projet, le représentant de la FAO l’a jugé novateur dans son approche ainsi que dans son financement. Novateur en ce sens qu’il illustre les capacités de renforcement des axes de coopération Sud-Sud avec son financement assuré par le Fonds fiduciaire de solidarité africaine (ASTF) à hauteur de 2 millions de dollars soit environ un milliard Fcfa. Quant à son approche, il met en avant un modèle de formation et de promotion de l’auto-emploi pour les jeunes ruraux en fonction de la demande des marchés, en combinant les centres de formations agricoles existants et l’approche JFFLS.
Ali Ahdou Gadou Touré a réitéré l’engagement de la FAO à accompagner le monde rural et à soutenir les populations dans la promotion d’un développement agricole visant la sécurité alimentaire, y compris à travers la gestion et l’utilisation durables des ressources naturelles.

A. D. SISSOKO

source : L’ Essor

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