Dans sa parution de cette semaine, l’hebdomadaire Jeune Afrique titre: »Mali: Présidentielle 2018, Soumaïla Cissé : Moi ou le Chaos, Une interview du Chef de file de l’opposition, candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet’’. Ce titre, notamment l’expression » Moi ou le chaos » a très vite enflammé la toile, sur tous les réseaux sociaux la Une de l’hebdomadaire suscite débats. Partisans et opposants de l’honorable Soumaïla Cissé s’envoient des flèches.
S’il le directoire de campagne de l’URD reconnaît que leur candidat a bel et bien accordé une interview à Jeune Afrique, ils tentent bien que mal de s’en démarquer à travers un communiqué. Sans toutefois diffuser l’intégralité de l’interview pour éclairer la lanterne des uns et des autres.
Le communiqué du candidat signé de son directeur de campagne Tiébilé Dramé du PARENA demeure très moins pour convaincre, car milliers sont toujours les Maliens qui demeurent pantois à la suite de tels propos.
« Aucun prophète n’est bien accueilli chez soi », dit un adage. Dans le monde médiatique, beaucoup estiment que l’honorable Cissé devrait encaisser le coup et s’assumer, car accordant trop de crédit aux médias étrangers au détriment des locaux. Cette appréciation ne se limite pas seulement au candidat de l’URD, tous les hommes politiques maliens doivent tirer des enseignements de ce camouflet assené au Chef de file de l’opposition.
En attendant l’intégralité de l’interview, force est de reconnaitre que cette Une de Jeune Afrique a atteint sa cible et l’honorable devrait se mordre les doigts d’avoir reçu de tel coup de massue en ces périodes où il sent les étoiles briller en sa faveur pour les présidentielles de juillet prochain.
La Rédaction
Icimali