VIDÉO L’ancien chef de l’Etat, mort le 26 septembre à 86 ans, a eu une relation paradoxale avec l’Afrique, explique Francis Kpatindé.
Jacques Chirac est mort jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans. L’ancien président français cultivait une passion pour l’art africain, ce qui aboutira à la création du Musée du quai Branly, inauguré le 20 juin 2006. Il entretenait également des rapports d’amitié avec certains dirigeants d’Afrique francophone controversés : le Gabonais Omar Bongo Ondimba, resté plus de quarante ans au pouvoir, ou encore le très autoritaire Gnassingbé Eyadéma, président du Togo durant trente-sept ans. Jacques Chirac est aussi l’homme qui n’a pas hésité à déclarer en 1990, en pleine ébullition démocratique, que l’Afrique « n’est pas mûre pour la démocratie ».
Que faut-il retenir de la relation entre l’ancien président français et le continent ? Francis Kpatindé, professeur à Sciences Po Paris et journaliste, revient sur un rapport passionné, non teinté de paternalisme.