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Intox et désintox, opposition, aux abois

Cette semaine, la manchette des canards a été dominée par une énième tribune du Bélier en chef du PARENA. Persiflage, récupération politicienne, catastrophisme, toutes ses flèches vénéneuses ont été tirées, dans un élan de nombrilisme exacerbé par le sevrage des délices du banquet national, sur fond d’une indigence intellectuelle affligeante. Ce, alors que l’URD jouait la victimisation après sa débâcle à Barouéli, aux partielles. Face aux infâmes manœuvres d’INTOX, voici la DÉSINTOX.

tiebile drame parena politicien

Lisez les rutilantes pépites de la semaine.

Les jérémiades
Intox
Le Président du PARENA, Tiébilé DRAME, dans une tribune publiée, il y a quelques jours, fait savoir : « je me réjouis d’entendre et de voir, Soumeylou Boubèye Maïga, un des principaux soutiens du président de la République rejoindre les positions du Parena et de l’opposition républicaine (…) ».

Désintox
Qui a rejoint les positions de qui dans cette foire aux crabes où il faut donner de la voix, noircir au mieux que l’on peut le tableau, pour faire partie des heureux élus au banquet national ? En tout cas, SBM est constant sur toutes ses positions. Surtout, il n’est nullement victime d’un instinct grégaire. Il travaille et a de revenus substantiels du fait d’une compétence jamais prise à défaut. Ce qui n’est pas le cas du Bélier en chef qui devrait s’expliquer sur des salaires indus perçus en sa qualité d’enseignant à l’École normale supérieure. Bof ! Tout cela est connu.
Le scoop porte sur l’aveu du Bélier en chef : il faut le secours de Soumeylou Boubèye MAIGA, devenu un filon à exploiter jusqu’au bout, pour que sa position et celle de l’Opposition dite républicaine soient prises au sérieux. Le crédit de l’Opposition tout entière tient donc de la prise de position d’un membre de la Majorité présidentielle. Quelle disette !
Les Maliens ne sont pas bêta pour ne pas découvrir derrière cette sortie du Bélier en chef une tentative de récupération politicienne. Parce qu’ils savent que SBM n’est pas Tiébilé, et que contrairement à ce que dit l’adage ‘’les grands esprits se rencontrent toujours’’ ; ces esprits et ceux altérés et damnés habitant nos apprentis opposants ne se rencontreront jamais.

Intox
« (…) à savoir que sans consensus national, il ne sera pas possible d’appliquer l’accord d’Alger ».

Désintox
Il n’y a que dans le domaine de l’apprentissage que la répétition est pédagogique. Or, le Bélier en chef n’est pas ici en professeur face à des apprenants, lui qui a déserté sa place à l’Ensup. Autrement, il serait beaucoup plus crédible qu’il ne l’est. Il est aussi évident que trop de communications tuent la communication. Les spécialistes ne soutiendront pas le contraire. À force de ressasser son ‘’consensus national’’, le message devient rébarbatif. Beaucoup de Maliens commencent à y être réfractaires venant de la bouche de cet Opposant obsédé par ces concepts qui sont loin d’être une idée de génie dans un pays qui sort de crise.
S’il était sensible au consensus national, il devrait l’être avant la sortie de SBM. Et pour cause, le Président IBK n’a eu de cesse d’appeler ses compatriotes à ce consensus pour bâtir le Mali de nos rêves. Mais pour Tiébilé, il ne s’agit pas de cela ; mais plutôt de galvauder le sens des propos de responsables tels Soumeylou Boubèye pour les transformer en éléments supplétifs dans son combat personnel contre le régime. Le seul rêve de ce ‘’petit monsieur’’, passé maître dans l’art de rembarrer, est que le régime coule, et le pays avec. Ainsi, lui, il apparaîtrait comme le rédempteur.

Intox
« Le président de l’Asma/CFP a aussi appelé, selon la presse, à un “débat démocratique approfondi sur des valeurs républicaines ! »

Désintox
C’est vrai qu’il a lancé cet appel ; d’autant plus que la presse s’en est fait l’écho. Mais l’intérêt du PARENA est clairement ailleurs. Ce n’est pas un président réélu ad vitam aeternam qui peut parler de démocratie dont il ne faut pas parler à l’intérieur de son propre Parti politique, sous peine d’être poussé vers la sortie. Le PARENA n’aime pas les dents longues politiques. Cela est connu. Ceux qui ont quitté l’enclos pour créer leur parti politique n’étaient pas tous nécessairement des brebis galeuses. Ils ont certainement péché par ambition, non par démission ou trahison.
Le PARENA est encore moins porté sur les valeurs républicaines. Pour prouver cela, il faut seulement rappeler que le mot république vient du latin res publica qui signifie « la chose publique ». L’utilisation de ce terme sous-entend l’existence d’un espace public, commun à tous les membres de la collectivité. Cet espace est régi par des lois qui s’appliquent également à tous.
À moins d’être d’une mauvaise foi funeste, il existe un espace commun au Mali. Mais le Bélier en chef a choisi, pour des fins de nocivités, de s’y mettre à l’écart. Parce qu’il est marginal ? En tout état de cause, aujourd’hui, il est dans toutes ses œuvres déstabilisatrices et diffamatoires.
Il est aussi question de lois qui s’appliquent à tous. Cet Accord tant décrié par le PARENA pour n’en avoir pas été le maître d’œuvre a été signé par des personnalités qui en ont la légitimité. En bon citoyen, Tiébilé devait s’y inscrire. Hélas ! Il a choisi la voie du persiflage et des intrigues.
Il est aussi important de signaler que dans la Constitution française de 1958 qui inspire largement la nôtre, les principes de la République sont les suivants :
« Indivisible » implique que l’intégrité du territoire et l’unité politique du pays doivent être maintenues ; ce principe est apparu dès l’origine de la République et s’est cristallisé durant la Terreur révolutionnaire (1793-1794) ;
« Laïque » veut dire que l’État et ses fonctionnaires respectent toutes les religions, mais sans en privilégier aucune ; ce principe s’est définitivement imposé au moment de la séparation de l’Église et de l’État en 1905 ;
« Démocratique » signifie que la souveraineté appartient au peuple et qu’elle ne peut être que déléguée aux représentants du peuple ; c’est ici la principale conquête de la Révolution de 1789 ;
« Sociale » montre l’attachement de la République à la protection des plus humbles ; c’est là un thème qui a cheminé longtemps avant de s’imposer comme principe fondateur au moment de la Libération (1944).
Tiébilé ne devrait pas pouvoir décemment soutenir que ces principes sont en souffrance au Mali. Autant dire qu’il n’y a aucun problème de valeurs républicaines ; mais que le problème c’est lui et son narcissisme.

Intox
« Bien avant la signature de l’accord d’Alger, le Parena et d’autres partis de l’opposition avaient invité le président IBK à réunir des concertations nationales inter-maliennes en vue d’une appropriation nationale du processus de paix (…) ».

Désintox
Désolé Tiébilé ! Mais le Président IBK n’est pas de ceux qui avancent à reculons, en ayant les yeux rivés sur le rétroviseur. Des concertations ont eu lieu dans ce pays, à tous les niveaux : États généraux de la décentralisation ; Assises nationales sur le Nord ; Assises régionales au Nord. Ceux qui étaient intéressés y ont pris pleinement part et ont fait des recommandations pertinentes qui ont été prises en compte pour l’élaboration de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.
Tiébilé devrait enfin avoir le courage de se découvrir, de dire vraiment le contenu qu’il donne à ses concertations nationales. A contrario, si son objectif était d’être invité au banquet national, il connaît mieux que quiconque le chemin indiqué pour ce faire, pour l’avoir emprunté sous le régime ATT.
Sinon, il est temps de rappeler à ce Bélier en chef que c’est lui et son FDR des dignitaires déchus qui ont refusé, avec l’énergie du désespoir, la tenue des concertations nationales dans ce pays. Le Président par intérim, Dioncounda TRAORE, qui commençait à être sensible à la proposition a subi les foudres qui Front qui y était hostile. Pour quelle raison ? Parce que ces concertations nationales permettraient l’émergence de nouveaux acteurs qui rangerait définitivement (ou presque) dans les placards, ceux par qui le malheur est arrivé. Les Maliens n’ont pas la mémoire courte pour oublier ce qui s’est passé il y a juste quelques années. Ils n’ont pas n’ont plus oublié que c’est le FDR qui, par peur d’un débat national, a déplacé le problème malien à Ouagadougou pour laver le linge sale sur la place publique. Et dire aujourd’hui que Tiébilé tympanise les gens pour parler de concertations nationales ! C’est juste la survivance de son âpreté au gain personnel.

Intox
« Quatorze mois après la signature de l’accord, il n’y a malheureusement au Mali ni paix ni réconciliation nationale ».

Désintox
Halte à l’intoxication ! Personne n’a jamais soutenu, au Mali, ou ailleurs, que la signature d’un document d’accord était une panacée. Par contre, l’unanimité a été faite sur un point : cet Accord est le meilleur compromis possible pour aller de l’avant. Certains acteurs internationaux de sa mise en œuvre avaient même mis en garde : le plus difficile est à venir. Le Bélier en chef devrait savoir que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Partout dans le monde, la mise en œuvre d’un accord traverse des écueils. Quand cela arrive au Mali, ce ne devrait pas être la fin du monde. Personne ne sera guillotiné pour cela. Parce que, comme le dit Georges CLEMENCEAU, ‘’il est plus facile de faire la guerre que la paix’’. Pour sa part, Ève CURIE, soutient : ‘’la paix à n’importe quel prix, ce n’est plus la paix’’. Mais il n’est pas donné à des hystériques de comprendre cette Lapalissade.
Le Bélier en chef qui nie toute avancée sur la voie de la réconciliation nationale devrait d’abord se réconcilier avec lui-même ; faire la paix avec lui-même et en lui. Ce serait déjà un grand pas, parce que les Maliens n’auraient plus à souffrir de ses inepties et de ses ergotages nocifs pour la bonne marche de la République. ‘’Fais la paix en toi avant de faire la paix dans ton pays’’, conseille Daniel DESBIENS.

Intox
« La situation générale du pays est beaucoup plus dégradée qu’elle ne l’a jamais été ».

Désintox
Oh Seigneur! Que la balourdise peut mener loin. Parce qu’il y a des groupes terroristes couards qui n’osent pas montrer leurs visages et qui posent des mines antipersonnel et des engins explosifs non identifiés ; tendent des embuscades que le Mali connaît les pires moments de son histoire, à en croire ce catalyseur et excitateur. Une telle affirmation relève d’une démagogie abjecte et d’un populisme immonde. Il y a juste quelques mois (c’est une histoire très récente dont l’ensemble des acteurs est encore en vie) pour se rendre à Gao, il fallait avoir l’autorisation du MUJAO et se plier à l’obligation des prières quotidiennes, sans oublier qu’il fallait revoir la longueur de son pantalon avant de s’y rendre. Il y a quelques mois, ni le Bélier en chef ni n’importe quel autre rabat-joie agitateur n’avait l’outrecuidance de s’asseoir derrière un clavier pour invectiver qui que ce soit. On connaissait le sérieux de SANOGO. Ce sont des chefs d’État étrangers qui nouaient et dénouent tout au Mali, allant jusqu’à donner un statut d’ancien chef d’État au chef de la Junte militaire, avant de se raviser. La situation générale du pays, en 2012, c’était trois régions occupées par une horde de djihadistes et de mercenaires rebelles ; une Constitution mise entre parenthèses par une Junte militaire ; une armée qui souffrait du manque d’armes, de munitions… Les gilets pare-balles étaient alors un mirage (contrairement à aujourd’hui). Sauf amnésie irréversible et mauvaise foi avérée, on ne peut pas dire que le Mali va plus mal qu’en 2012.
Franchement ! Que Dieu ait quand même pitié des âmes égarées qui ne devraient jamais connaître le repos éternel.

Intox
« Le sang coule au Mali comme jamais avant. Plusieurs centaines de Maliens et d’étrangers sont morts en douze mois ».

Désintox
À vrai dire, l’on est en droit de se demander si ce Bélier en chef n’est pas en réalité un vampire qui n’exulte qu’à la vue du sang ! En tout cas, à défaut d’en consommer cru, il le fait en en faisant un fonds de commerce politicien, juteux pour lui ; mais outrageusement avilissant pour ceux à qui il s’adresse. Le sang coule au Mali, c’est vrai ; mais la comparaison est trop risquée, à la limite déraisonnable. Parce que le contexte du Mali d’aujourd’hui où l’hospitalité a été gracieusement offerte à AQMI (« Ils ne nous attaquent pas ; nous ne les attaquerons pas », pour paraphraser le Généralissime en fuite) et devenu le point de convergence de tous les groupes djihadistes n’est plus le même. L’environnement international marqué par la métastase de AQMI ; l’émergence de l’État islamique ou DAECH, avec ses moyens faramineux a nettement changé. Les organisations terroristes frappent indistinctement sans limitation de frontières. Partout, le sang coule. À certains endroits, ça coule malheureusement à flots ! Sans se résigner ; il ne faut tout de même pas demander aux Maliens de se faire hara-kiri. Encore moins pour des étrangers (même si en tant qu’hôtes nous leur devons protection) qui côtoient la mort au quotidien dans leur propre pays.

Intox
« Il est urgent d’ouvrir les yeux. Le pays risque de couler ».

Désintox
Il n’y a que les oiseaux de mauvais augure de l’engeance des Tiébilé qui ont encore les yeux fermés ; broyant le noir dans leur dessein lugubre pour le pays et leur catastrophisme navrant. C’est dans l’imagination fertile et viciée du Bélier en chef que le Mali vit l’apocalypse.

Intox
« La nouvelle position de Soumeylou est un pas dans la bonne direction ».

Désintox
Pas d’amalgame ! Nul opportunisme politique ! Il est vrai que SBM a prôné un débat démocratique approfondi sur les valeurs républicaines. Mais cela ne fait nullement de lui un partisan du Tiébiléisme, cette doctrine d’égocentrisme. La bonne direction de l’ancien ministre de la Défense et des anciens Combattants, contrairement à la récupération que veut en faire le Bélier en chef, ne date pas d’aujourd’hui pour ce qui est de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. En clair, si la direction est bonne ; la position de SBM par contre n’est pas nouvelle. Pour preuve, dans une interview accordée au confrère de Rfi, après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, il soutenait : « l’accord de paix signé est une avancée. Toutes les parties prenantes ont paraphé l’accord. Il y en a qui ne l’ont pas signé, mais ils l’ont paraphé. Cela veut dire qu’ils restent ouverts à la discussion […]. Je ne sais pas comment les diplomates vont faire, mais ce qui est important, c’est ce que les parties qui ont signé vont maintenant faire. Et ce qu’ils doivent faire, je crois, c’est voir comment joindre leurs forces sur le terrain, de manière à marginaliser les éléments radicaux. »
Contrairement au Bélier en chef, SBM n’a jamais manifesté d’aversion à l’endroit de l’Accord salué par une frange importante de Maliens et l’ensemble de la communauté internationale.
Et comme dans une prophétie, l’ancien patron de la Sécurité d’État, devenu chef de Parti politique, a parlé d’éléments radicaux à marginaliser. Des éléments qui, aussi indésirables que le chiendent, ont formé un cercle plutôt marginal, quand bien même il est des plus bruyants.

Intox
« D’autres devraient s’assumer et assumer leur devoir de génération. Sinon, ils seraient comptables du naufrage qui s’annonce ».

Désintox
SBM, tout membre important de la Majorité présidentielle, ne suffit pas à la gibecière de Tiébilé DRAME. Il lui faut d’autres gros calibres. Et toujours plus. Parce que le gouffre du discrédit des Béliers est si profond, qu’ils doivent être en perpétuelle chasse d’hommes et de femmes vertueux pour le combler. C’est le seul sens du cri de détresse lancé par le Bélier en chef qui ne pleure pas sur le Mali ; mais sur la tombe de sa concupiscence qui est un grave péché dans toutes les religions révélées. Pour être entendu, il n’hésite pas à manier l’arme la plus ignoble et la plus abjecte du chantage contre ceux qui ne le suivraient pas dans ses élucubrations.

L’URD groggy
Intox
C’est avant même la proclamation des résultats provisoires définitifs du second tour des élections législatives partielles de Barouéli que le 3e vice-président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Mody N’DIAYE, verse dans la polémique : « des centaines de millions ont été utilisés pour un poste aussi futile ».

Désintox
En parlant de centaines de millions, ce n’est pas l’approximation ; c’est tout simplement une dénonciation calomnieuse. Mody N’DIAYE fait de l’affabulation, parce que, quand on sait que l’argent utilisé vaut 100 millions, il devrait être plus aisé de savoir le nombre de centaines de millions. Il se rabaisse à faire des affirmations gratuites. Il ne sait rien à rien, sauf la leçon bien assimilée du vaincu qui veut qu’il faut toujours servir à ses militants une version à son avantage de sa déculottée ; peu importe par ailleurs qu’elle soit digeste, qu’elle heurte les sensibilités ou même qu’elle soit une insulte à l’intelligence collective. Parce que parler de centaines de millions, de façon aussi crue, sans aucun support, c’est un morceau trop gros à avaler ; même pour les militants de l’URD qui ont quand même un minimum de bon sens.
L’acariâtre député de l’Opposition peut-il jurer, la main sur le cœur, que son parti n’a pas investi un sou pour ce second tour des législatives partielles ? Il ne le peut pas, parce qu’il sait que tout le monde sait que la politique, au Mali, c’est injecter de l’argent : quitte à le récupérer plus tard, et non inspirer confiance qui a longtemps déserté l’arène.
Par ailleurs, le désohonorable, en parlant de poste futile (frivole, insignifiant, puéril, superficiel, vide), fait montre d’un manque de respect ahurissant à l’égard de sa propre personne, en tant que député, élu de la nation, siégeant à la représentation nationale. C’est aussi un manque de respect pour l’ensemble de l’institution parlementaire qui vote la loi (article 70 de la Constitution ; l’initiative des lois appartient concurremment au Gouvernement et aux membres de l’Assemblée nationale (article 75) ; la déclaration de guerre est autorisée par l’Assemblée nationale réunie spécialement à cet effet (article 71 de la Constitution) ; l’Assemblée nationale est saisie du projet de loi de finances dès l’ouverture de la session ordinaire précédant la période budgétaire (article 77) ; lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du Gouvernement (article 79) : le gouvernement peut, dans les domaines déterminés par la loi, demander au parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité ou entre les deux sessions, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi (article 74). L’article 60 de la Constitution dispose : ‘’les membres de l’Assemblée nationale portent le titre de députés’’. Dire malgré toutes ces dispositions qu’un poste de député est ‘’futile’’ et même très futile, à voir le ton emprunté, cela amène à se poser des interrogations : est-ce que ce député était en pleine possession de ses facultés mentales (l’éther conduit souvent à des dérives irréparables) ? Est-ce que Mody N’DIAYE est devenu député par accident de l’histoire, n’ayant aucune notion de sa mission parlementaire ?

Intox
« L’utilisation de l’achat de conscience, les bourrages d’urnes, le trafic d’influence, etc. »

Désintox
Cette musique est connue en Afrique. Chaque fois qu’on perd une élection, on crie à la fraude. Sinon quand l’URD est arrivé en tête, à l’issue du premier tour ce ces mêmes partielles, il a salué la bonne tenue du scrutin par la voie de son mandataire, le Dr Beffon CISSE. À présent ; il crie au scandale, après sa débâcle du second tour. Cela est la marque déposée de joueurs qui manquent de fair-play qui caractérise du reste ce parti. En effet, quand Soumi champion a perdu au second tour de la présidentielle face à ATT ; il a vite fait de crier à la trahison. Ce même Soumi qui s’est empressé à Sébénikoro pour féliciter IBK pour sa victoire électorale, en 2013, à l’issue du second tour de la présidentielle où il était son challenger, ne s’est pourtant pas privé de crier à la fraude dès le lendemain de sa démarche sournoise.

Intox
« Nous avons eu l’impression que Soumaïla Cissé était face à Ibrahim Boubacar Kéita ».

Désintox
C’est ridicule, une telle réflexion, si c’en était vraiment une. Soumi Champion ne peut pas être face à IBK qui l’a terrassé en 2013, avec un taux astronomique de plus de 77 %. IBK ne peut pas être face à Soumi, parce qu’à l’issue des élections législatives, son parti d’origine, le Rassemblement Pour le Mali (RPM) a fait un raz-de-marée, avec 65 députés, contre 17 pour l’URD. Ce dernier ne s’est jamais porté mieux lors des élections partielles, au nombre de 4. En deux confrontations, à Ansongo et en commune V du District de Bamako, l’URD a mordu la poussière face au RPM. A deux reprises, face à l’ADEMA-PASJ, l’URD en encore été terrassé à Yorosso et à Barouéli. C’est le triomphe de la Majorité présidentielle qui prouve qu’il reste bien en place, nonobstant quelques soubresauts inhérents à la vie de toute organisation. L’honnêteté intellectuelle voudrait que IBK soit mis en dehors des observations désobligeantes de l’URD. Parce que s’il avait les moyens d’empêcher l’URD de gagner une élection ; il ne lui permettrait même pas d’accéder au second tour pour couper court à toute spéculation. C’est de cela qu’il a été victime en 2002 ; quand la grosse machine a manœuvré pour lui réserver une troisième place sachant qu’en accédant au second tour sa victoire ne pourrait plus être volée.
Intox
Dans son exposé liminaire, à l’occasion du point de presse du mercredi dernier, le Premier Vice-président de l’URD, le Professeur Salikou Sanogo, affirmait : « (…) l’URD s’attendait à être écrasée au second tour, étant entendu que depuis la salle du conseil des ministres du 03 août 2016, des injonctions ont été faites par le Président de la République à l’ensemble des membres du Gouvernement pour que la victoire soit du côté du candidat de l’ADEMA – PASJ »
Désintox
Propos d’opposant désabusés. C’est vraiment à prendre avec des pincettes une telle affirmation à l’emporte-pièce. Nulle part dans le communiqué du Conseil des ministres, il n’est fait mention d’injonction présidentielle de faire élire le candidat de l’ADEMA-PASJ. (Il y avait le candidat du RPM, son parti d’origine qui a été éliminé dès le premier tour).
Mais si l’on devait accorder du crédit à l’affirmation de l’URD ; il faudrait alors conclure qu’il a des taupes tapies au sein du Conseil des ministres. Et pour cause, de tels propos d’un président de la République ne peuvent qu’être tenus en off. Auquel cas, il revient à IBK d’en tirer toutes les conséquences.

 

 

Source: info-matin

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