Les résultats de quatre études de cas conduites dans le cadre de l’initiative “Collective Resolution to Enhance Accountability and Transparency in Emergencies (CREATE)”, menées par Transparency International (TI) en partenariat avec le Groupe URD et Humanitarian Outcomes, feront l’objet de dissémination, dans le cadre d’un atelier d’échange prévu demain mercredi, auquel prendront part différents invités, dans un hôtel de la place.
L’objectif de ces études, fait-on savoir, était de produire une analyse basée sur les résultats tangibles des risques pour l’intégrité de l’aide, en particulier les risques de corruption, ainsi que les mesures de prévention et d’atténuation, en ce qui concerne la mise en œuvre de l’aide humanitaire dans quatre contextes humanitaires complexes : Afghanistan ; la réponse à l’épidémie Ebola en Guinée ; Somalie du Sud ; et les opérations pour aider les réfugiés syriens au Liban.
Partenaire à part entière de l’initiative, les mots de bienvenue seront prononcés par le Dr Abdoulaye SALL, président du Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali (CRI-2002), ancien ministre chargé des Relations avec les Institutions.
Son intervention sera suivie de la présentation du programme et de l’objectif de CREATE (Engagement collectif pour renforcer la responsabilisation et la transparence dans les situations d’urgence, en français), par Chantal Uwimana (TI) ; la présentation du Projet CREATE, par Mr Ndongo Kebe Mane (Forum Civil Sénégal).
L’atelier servira également de cadre de discussion sur les actions existantes et futures pour améliorer l’intégrité et la responsabilisation dans les opérations humanitaires dans la région.
Une place de choix devrait être accordée aux Résultats et recommandations du Rapport de Synthèse, ainsi qu’aux principales questions de clarification.
Dans la foulée, en tenant compte du contexte de notre pays qui a connu une crise politique, sécuritaire et institutionnelle et qui pour sa remise sur pied bénéficie d’aides qui doivent être mises à l’abri des risques de corruption, et pour de bonnes mesures de prévention et d’atténuation, en ce qui concerne la mise en œuvre de l’aide humanitaire, les participants tenteront de trouver des réponses aux questions suivantes :
Quelles sont les recommandations utilisables ?
Quelles sont les opportunités ?
Quelles sont les contraintes ?
Comment faire face aux contraintes et capitaliser sur les opportunités ?
Quelles recommandations prioriser ?
La journée de travail, nous apprend-on, sera bouclée par un déjeuner de mise en réseau des participants.
Par Bertin DAKOUO
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