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Insécurité sur la voie publique : Mais …où est passée l’ANASER ? Elle est supposée être là mais… absente de notre circulation routière !

Sur les voies publiques de notre capitale, les maîtres maux se nomment accidents à longueur de journée, excès de vitesse, conduites en état d’ivresse. Dans les urgences de nos hôpitaux et centres de santé, des bras et jambes cassés par-ci, des traumatismes crâniens par-là… Ce ne sont pas les sapeurs-pompiers au four et au moulin 24heures/24 entre les centres de prise en charge et les divers lieux de sinistres qui diraient le contraire.

 

Mais, dans tout ça, où est cette structure chargée de veiller sur la circulation routière dont on entend souvent parler ? L’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER). Quelque chose comme ça. Allô, ANASER, y a quelqu’un ? Aucune réponse.

La cause de la plupart des accidents est l’incivisme, l’excès de vitesse et la consommation de stupéfiants. L’ANASER doit être présente de temps en temps sur nos autoroutes pour sensibiliser, voire contraindre les usagers à observer les règles, contrôler le taux d’alcoolémie des usagers suspects et les sanctionner en fonction du code de la route. Certes les usagers ont besoin autant de sensibilisation que de formation, mais les excès de vitesse et les taux élevés de consommation de stupéfiants peuvent être maîtrisés si l’ANASER, bien dotée en équipements et en ressources humaines, occupait le terrain de façon effective. Au lieu du cinéma offert sur les R.N à l’occasion des grandes fêtes, comme celles de fin d’année ou pendant la Journée Nationale de la Courtoisie sur la route. Bien que cette structure ait connu beaucoup de directeurs et directrices, aucun n’a daigné descendre dans l’arène de la circulation de la capitale pour que les usagers inconscients sachent qu’en circulation, on ne peut pas se permettre tout.

A notre connaissance, l’ANASER a des éthylomètres et, si elle se veut compétente, elle doit disposer forcément de radars routiers dénommés cinémomètres pour constater et verbaliser les dépassements de vitesse. Cela est possible à Bamako avec l’appui des agents de la circulation. Avec plusieurs sorties, les usagers seront obligés de se conformer et le taux d’accidents pourrait baisser.

Malheureusement, aucune initiative n’est prise à l’ANASER. L’actuelle directrice de l’ANASER doit aller au-delà, car il y a beaucoup à faire.

D.Togola

Source : Le Challenger

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