Le vendredi 24 janvier dernier, trois soldats belges, opérant dans le cadre de la MINUSMA, ont été blessés, à environ 5 km du super-camp de Gao. Il était 17h09 minutes lorsque le véhicule blindé à bord duquel ils étaient a sauté sur un engin explosif improvisé.
Un des militaires a été transféré dans le rôle 2 (hôpital chirurgical) français de Gao. Plus sérieusement touché, il » va subir une intervention aux pieds ». Les deux autres militaires ont été soignés sur place, » l’un des deux avec un bras cassé. » Les trois militaires sont » dans un état stable, leur pronostic vital n’est pas engagé ». Les familles des militaires blessés ont été prévenues.
La veille, soit le jeudi 23 janvier, deux militaires français de l’opération Barkhane ont été blessés lorsque leur véhicule, un camion ravitailleur, de type Carapace, a roulé sur un engin explosif improvisé (EEI) dans la région de Tombouctou, provoquant son explosion. Leur pronostic vital n’a pas été engagé, mais leur véhicule a été très endommagé par la déflagration.
On se souvient qu’en début du mois, deux militaires belges, qui patrouillaient dans la commune de Bourra, dans le cercle d’Ansongo, ont également été blessés par un engin explosif improvisé.
Les attaques à l’EEI sont devenues de plus en plus courantes contre les civils, les FAMa et les forces internationales. Selon les chiffres fournis par le ministre belge de la Défense, Philippe Goffin, le nombre total de victimes des EEI au Mali s’élève à 593, en 2018 et 459, dont 137 morts, en 2019.
La MINUSMA a eu 93 victimes, dont 8 morts, en 2018 et 49, dont 5 morts, en 2019. L’armée malienne a eu 187 victimes, en 2018, et 148, en 2019. Les autres forces présentes ont eu au total 68 victimes en 2018 et 42 en 2019.
Massiré DIOP
Source : l’Indépendant