A une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest d’Hombori, vendredi 8 janvier 2021 en début de matinée, dans la zone des « trois frontières » (Mali, Niger, Burkina Faso), l’armée française a été à nouveau frappé. Elle a été la cible d’une attaque par un véhicule suicide piégé au Nord du village d’Isey. Selon le communiqué de l’état-major des armées françaises, il s’agit d’un « véhicule inconnu » qui « s’est alors dirigé à vive allure vers l’arrière du dispositif ». Décrivant la scène de l’action, la même source indique : « Un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) s’est alors interposé pour protéger les autres éléments de la force. Devant cette manœuvre, le conducteur (…) a fait déclencher sa charge explosive ».
Le bilan de cette attaque fait état de six militaires français blessés qui ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Gao. « Six militaires français ont été blessés mais leur pronostic vital n’est pas engagé », indique l’état-major. Toutefois, « trois d’entre eux feront l’objet d’un rapatriement vers la métropole samedi », a précisé nos confrères de la chaîne de télévision France 24.
Depuis fin décembre, c’est la troisième attaque contre l’armée française.
Deux gendarmes tués
Notons que le même vendredi, « deux (2) gendarmes, en service à la Brigade territoriale de la gendarmerie de Léré, ont été victimes d’une attaque » alors qu’ils rejoignaient le check-point sur la route menant à Tombouctou, selon un communiqué du ministère de la Défense et des Anciens combattants.
Chiencoro