Les nombreuses attaques terroristes perpétrées contre des habitants de plusieurs villages des localités du Centre ont poussé les paysans à abandonner les champs. Ainsi il nous revient que certaines localités du secteur de Bandiagara ne cultiveront pas cette année aussi. La raison tient au fait que les paysans ont déserté les lieux.
Depuis 2013, les groupes terroristes ont commencé à s ‘en prendre aux villages du centre qui longent la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. Ces attaques ont été instrumentalisées au point d’opposer les communautés peuhles et dogons de la localité qui vivaient pourtant en parfaite harmonie depuis des siècles. Les rivalités ont pris une proportion telle que ni les éleveurs ne pouvaient plus conduire les bétails en pâturage, ni les paysans ne pouvaient se rendre dans les champs. L’amalgame s’était installé et peuhls et dogons s’accusaient mutuellement d ‘atrocités commises de part et d’autre. La réalité n’est qu’aujourd’hui ni l’un, ni l’autre ne vaque plus paisiblement à ses occupations. Des villages (…)
Source: Nouvel Horizon