En réponse à la recrudescence de l’insécurité parfois accompagnée de crimes crapuleux à Bamako et dans sa périphérie, le ministère de la sécurité et de la protection civile a déployé de gros moyens. Depuis dix jours près de 1200 éléments sont déployés chaque soir à Bamako et ses environs, selon le général Salif Traoré, en charge de la sécurité et de la protection civile qui a animé un point de presse mardi dernier, à Bamako.
Au cours de la conférence, le ministre est revenu sur la situation à Bamako. Salif Traoré estime que contrairement à ce qui est véhiculé, l’on est loin d’un Pic de l’insécurité dans la capitale, avant de reconnaître que l’agression de personnalités influentes a suscité l’indignation. Il s’agit de l’assassinat de l’Imam Abdoul Aziz Yattabaré et plusieurs autres personnes influentes à Bamako. Les patrouilles de grande envergure ont permis d’interpeller environ 1500 personnes, dont 200 mises à la disposition de la justice.
Des armes artisanales, des munitions et une importante quantité de drogues ont été saisies. L’opération coup de poing a été simultanément menée dans plusieurs endroits de la capitale, considérés comme des nids de bandits. Par ailleurs le ministre a appelé la population à la vigilance et au calme avant de déplorer la faillite dans l’Education des enfants, une démission collective qui fait le lit du banditisme et de l’insécurité.
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