A l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) les textes sont foulés aux pieds par le directeur général, Bréhima Noumoussa Diallo. La récente et surprenante nomination de Mme Baby Lountandi Diop au bureau de l’INPS à Paris en est une illustration parfaite.
Les textes sont faits pour être respectés en République du Mali. Cela ne semble pas être compris par le directeur général de l’INPS, qui, au lieu de se conformer aux textes, a préféré procéder à des nominations de complaisance. Pour ne pas perdre son poste de DG, il vient de procéder, par la décision n° 14-318 du 12 août 2014, à la nomination de Mme Baby Lountandi Diop au poste de chef d’agent comptable au bureau de l’INPS à Paris en foulant aux pieds, les textes qui régissent l’INPS.
En effet, les textes interdisent la nomination d’une conjointe dans une autre localité, si ce n’est par rapprochement de conjoint. Alors que dans la présente nomination, le conjoint de Mme Lountandi est secrétaire général au ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord.
Selon nos sources, il s’agit ni plus ni moins d’une nomination de complaisance pour sauver son poste en faisant plaire au Ségal du département de la Solidarité.
D’autres sources indiquent que la dame nommée a une fille née à Paris qui sera bientôt majeure. Toutes choses qui exigent la présence obligatoire de la maman sur le territoire français, selon les textes français. La même source ajoute que Mme Baby a été donc nommée à ce poste à Paris pour faciliter les conditions d’accès de sa fille à la nationalité française.
Pour rappel, lorsque Modibo Sidibé était ministre de la Santé au temps d’Alpha Oumar Konaré, ce dernier avait pris la décision d’affecter les sages femmes de Bamako à l’intérieur du Mali. Il a été confronté au même problème de rapprochement de conjoint et il a été obligé de laisser tomber ladite décision. Comme pour dire que les textes sont établis pour être appliqués et respectés par tous.
Il revient donc au premier responsable du département de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord de trancher la question.
Comment un DG peut-il agir en toute liberté en violation flagrante des textes de l’institut sous le regard impuissant de son département de tutelle ?