Il suffit de faire une balade dans le district de Bamako pour voir le vrai visage des routes de la capitale. Celles-ci souffrent d’un mal pernicieux dont-il faut trouver un remède durable et efficace. Elles sont totalement dégradées et quasi impraticables. Au point que les emprunter constitue un vrai parcours de combattant. En plus de cela, elles endommagent les engins et sont sources de graves accidents qu’enregistre le pays.
Pour la gouverne de tous, nous vous invitons à parcourir certaines routes avec nous. D’abord sur l’axe qui part de l’ORTM au quartier sans fil. Des trous béants qui s’étendent sur près de 3 km. L’axe Hippodrome carrefour Boulkassoumbougou, c’est la catastrophe. Le bitume n’existe pratiquement plus. Il a fait place à de gros trous, si bien que les véhicules sont obligés de décrire des arabesques pour avancer.
Que de difficultés pour les automobilistes !
Chaussée rétrécie ; crevasse par-ci, ni de poule par-là ; De gros trous qui rongent une grande partie de la voie, dans lesquels de bonnes volontés accrochent des chiffons rouges sur des bois pour signaler le danger. Le rond-point Soumaré à Sotuba, n’est pas en reste. Ce parcours est parsemé de crevasses. Les conducteurs n’ont pas d’autre choix que de se jeter là-dedans.
Le tronçon Stade Modibo Kéita en allant vers Hippodrome n’est pas en reste. Cette voie maintes fois réhabilitée présente toujours le même visage. Bitume décapé, nid-de-poule, etc. Ceux qui empruntent ce tronçon quant à eux se perdent en conjecture. Ils ne savent plus s’ils roulent sur une voie bitumée ou une piste villageoise.
Toutes les voies qui faisaient de la capitale sont désormais dans un piteux état. Les infrastructures routières se dégradent au fil des jours et à une vitesse vertigineuse. Et ce, sous les regards bienveillants du ministère de tutelle avec ses démembrements que sont l’Ageroute et le Fer qui peinent à trouver une solution durable.
Conséquences, cet état défectueux des routes, non seulement occasionne de nombreux accidents qui endeuillent de nombreuses familles, mais il crée d’énormes désagréments aux usagers. Qui dépensent de fortes sommes d’argent pour l’entretien de leurs engins qui tombent en panne à chaque voyage.
Le Point