Agitateur hors pair, diviseur des Maliens, partisan de violences, les qualificatifs nous manquent à l’endroit de Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath. La présidentielle de 2018 aura montré le vrai visage de ce jeune tribun qui se prend pour un demi Dieu sur terre.
Finalistes du second tour de la présidentielle de 2018 sont désormais connus. Le second tour opposera le Président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta à son challenger de 2013 l’Honorable Soumaïla Cissé. Si le match est sereinement attendu du côté des partisans d’IBK, du côté de Soumaïla Cissé des agitateurs sont à pied d’œuvre pour saboter le processus électoral enclenché démocratiquement.
Si les scrutins antérieurs étaient de la fête totale, celui de 2018 aura davantage divisé les Maliens. Cela par la manœuvre de certains citoyens qui se croient tout permis. L’exemple de la division en politique nous est donné par le chroniqueur et activiste Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, fils du candidat Mohamed Ali Bathily. Bathily fils a profité de son statut d’activiste pour s’ériger en faiseur de roi. Pour mieux mettre en exergue sa politique divisionniste, il a créé et entretenu sciemment un slogan hostile au Président IBK. Il s’agit de l’expression «Boua ka Bla » qui veut dire au Président actuel de céder le pouvoir. Ce mot à la fois fétiche et satanique a, à son tour, donné naissance à l’expression « Boua Ta Bla », qui veut dire en langue Bamanakan ‘’Boua n’abandonne pas’’. Depuis lors, un climat d’intolérance s’est instauré entre partisans d’IBK et ceux de l’Honorable Soumaïla Cissé.
Selon certains citoyens maliens, ce jeune activiste nous a divisés avec son émission. «Au lieu d’informer et sensibiliser les citoyens sur leurs droits et devoirs, Ras Bath, a plutôt contribué à les diviser davantage. En prenant fait et cause pour un candidat, il ne peut plus se prévaloir le titre d’activiste. Le jeune a failli à sa mission en vilipendant le régime en place. Que ce soit dans ses émissions radiophoniques et sur les réseaux sociaux, Ras bath se croit en terrain conquis pour déverser ses billes sur le régime et cadres administratifs. Cela est inadmissible dans un pays démocratique. Le Rasta est sorti son champ habituel pour se retrouver en politique. Cela est inadmissible. Que les autorités prennent leurs responsabilités pour arrêter les dérives autoritaires de l’Homme avant qu’il ne soit trop tard ».
Pour ce second interlocuteur, il y a péril en la demeure si les autorités laissent le champ LIBRE à ce soit disant activiste à continuer sur cette voie. Car, il se prend pour un intouchable en vilipendant tous ceux qui refusent son diktat. Il faut arrêter ces déboires avant qu’il ne soit trop tard».
Comme on le voit, le célèbre Rasta crée la tension au sein de la classe politique malienne. Cela depuis son alignement à Soumaïla Cissé. Il se pose désormais en pourfendeur des ennemis de ces derniers dans ses différentes émissions radiophoniques et sur les réseaux sociaux. Des actes que qualifient de dérives bon nombre de citoyens maliens qui en appellent à la responsabilité des plus hautes autorités afin de mettre un terme à ce genre de dérives contre notre jeune Démocratie.
Tel est le souhait émis par les Maliens qui en ont marre de cet activiste diviseur.
Ambaba DE DISSONGO
Source : L’Observatoire