Le Requin noir de Konna, l’inspecteur de police Souleymane Niapougui, chef de la Section recherche à la Brigade de protection des mœurs et de l’enfance et son adjointe, l’inspecteur de police Fatoumata Bagayoko, sous les ordres de leur patronne ont mis le grappin dimanche 14 décembre dernier sur Balla Diarra, un artiste célibataire chronique, ivrogne qui vit seul avec sa fillette de 13 ans à N’Tomikorobougou, en Commune III du district de Bamako. Motif, il avait pris goût à se faire sucer tard dans la nuit par celle-ci et l’obliger à avaler son sperme.

Balla Diarra est un artiste danseur. Il est domicilié à N’Tomikorobougou. Son art le nourrit. Peut-on dire que cet art l’a aussi perverti ? On peut répondre par l’affirmative au regard de sa conduite car, s’il y avait une place dans la bouteille où dormir, Balla y passerait la nuit. Il boit comme une éponge. Dans ses pérégrinations, il a fait un enfant de sexe féminin à une fille qu’il n’a pas voulu épouser.

Puisqu’il en est ainsi, la mère de l’enfant le lui a remis. Les deux partageaient le local, bonne occasion pour le pervers de vomir et de manger ensuite ce qu’il a vomi. Toutes les nuits, quand il rentre tard carrément rond, Balla réveille sa fille et la contraint à lui faire une fellation et d’avaler ensuite son sperme.

Il menace de lui faire la peau si elle en parle à quelqu’un. Des mois ont passé et cette habitude incestueuse s’est installée. Le dimanche 14 décembre dernier, son ex est passée en famille pour rendre visite à sa fille.

Celle-ci lui raconte ce que son père lui inflige comme mauvais traitement, mais la supplie de garder ce secret pour elle. Sa mère prend congé d’elle et met la puce à l’oreille de son frère, lequel a porté l’affaire devant la police qui a mis le grappin sur l’artiste pervers.

Source: Autre presse