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Incapable de faire appliquer la loi dans l’affaire des bérets rouges : Le régime IBK a choisi de déporter les détenus à travers différents lieux de détention de notre pays.

Depuis quelques mois, la question des militaires et paramilitaires inculpés dans l’affaire des bérets rouges était devenue une équation à plusieurs inconnus pour le régime du président IBK.

En effet, après l’expiration du délai de détention provisoire, les militaires et paramilitaires détenus au Camp de la Gendarmerie avaient entrepris différentes actions notamment à travers des correspondances pour dénoncer cette situation en l’occurrence la violation de l’article 135 du Code de procédure pénale (CPP) qui fixe ce délai à trois années maximum.

Ces actions ont été soutenues par une vaste campagne de communication de leurs épouses à travers des émissions sur certaines radios de la place et des conférences de presse pour expliquer à l’opinion nationale et internationale les manquements dans la procédure. Toujours pour soutenir les actions de leurs époux, elles ont également tenu des rencontres auprès de certaines personnalités maliennes et étrangères établies dans notre pays.

Paniquées par la teneur de la dernière correspondance adressée au directeur général de la gendarmerie nationale dans laquelle les inculpés menaçaient de quitter leur lieu de détention le vendredi 22 décembre en l’absence de papier d’écrou, les autorités n’ont pas trouvé mieux que de les déporter à travers différents lieux de détention du Mali. Ainsi, le Colonel Blonkoro Samaké et l’élève commissaire Siméon Keïta ont été transférés à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA) et le capitaine Amadou Konaré récemment transféré au Camp I de la gendarmerie a été déporté à Dioïla.

La question persistante qui revient à tout moment est de savoir comment transférer un militaire dans une prison civile de surcroit un colonel de la gendarmerie qui a eu à occuper des postes de responsabilités dans la légion de la gendarmerie nationale au District de Bamako.

À la lecture de la situation actuelle, nous pouvons dire que ce plan de transférer des militaires dans les prisons civiles aura des conséquences désastreuses sur la sécurité de ceux-ci. Alors que le Statut général des militaires est très clair. De l’esprit de ce document, les militaires poursuivis doivent être remis à la disposition de la Gendarmerie nationale.

Les prochains jours nous édifieront sur les réelles intentions des autorités politiques, militaires et judiciaires dans la gestion de ce dossier.

Mama PAGA

Le Pays

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