Les migrants clandestins empruntent, depuis un certain temps, de nouveaux axes routiers, notamment ceux de Sévaré-Niafunké-Goundam-Tombouctou et Niono-Tombouctou pour rejoindre la Méditerannée, a appris l’AMAP de sources locales.
D’après nos sources, ces migrants, pour la plupart des Guinéens, des Ghanéens et des Nigérians, passent par des pays voisins du Mali et se regroupent à Sévaré (Centre), où ils sont pris en charge par des passeurs. Ensuite, ils sont transporté,s à moto, pour contourner les derniers postes de contrôle, avant d’embarquer dans des vehicules 4×4. Maitrisant bien le terrain, les passeurs trouvent toujours le moyen d’éviter les postes de controle, à travers la broussaille.
On les aperçoit, par dizaines, à la sortie de la ville de Goundam, précisement à la gare routière avec des sacs au dos, scrutant le ciel, en attendant un nouveau départ en groupe.
Des habitants soupçonnent un lien entre ce déferlement de jeunes migrants dans le Nord du Mali et un supposé recrutement dans les rangs des groupes terroristes.
AAT/DD/MD
(AMAP)