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IMAFER: le fer made in Mali

« Nous sommes le leader de notre secteur sur le marché malien et nous ambitionnons de le devenir dans tout l’espace UEMOA ». Ainsi parle Assalia Ousmane Maïga, en charge de la direction industrielle de l’Industrie malienne du fer (IMAFER). Créée en 2009 par le libano-malien, Mounir Kawer, en partenariat avec le groupe international MMD Steel Products, spécialisé dans la fabrication d’acier de construction opérant déjà en Afrique centrale et de l’Est, IMAFER produit des fers à béton destinés au secteur du BTP.

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« C’est en novembre 2012 que nos activités commerciales ont été lancées au Mali », explique Assalia Maïga.

À 41 ans, cet ancien étudiant de l’École nationale de l’industrie et des mines de Rabat, au Maroc, a roulé sa bosse dans de grandes entreprises comme le Groupe Arcelor Mittal, la Holding royale SNI à travers sa filiale sidérurgique Société nationale de sidérurgie (SONASID), avant de revenir au Mali, en 2013, pour « mettre son expérience internationale au profit du développement industriel du Mali ».

L’entreprise emploie environ 400 salariés, dont 360 Maliens. Située à Tienfala à environ 30 km de Bamako, l’usine est dotée des dernières technologies existantes dans la métallurgie de l’acier et du laminage à chaud, comme des fours à induction électromagnétique, une machine de coulée continue, et des laminoirs à chaud ,nantis d’une unité de traitement thermomécanique des barres de fer. « La ferraille de métaux ferreux constitue la matière principale d’IMAFER.

Elle est récupérée et transformée, c’est dire le rôle prépondérant que nous jouons dans la protection de l’environnement à travers la collecte et le recyclage », explique M. Maïga.

Sur un marché où le secteur de la construction est en demande constante de produits comme ceux d’IMAFER, l’entreprise a un potentiel de croissance non négligeable, qui se trouve cependant quelque peu ralenti par les difficultés liées à l’approvisionnement en énergie : « EDM n’arrive pas à nous fournir l’électricité suffisante de façon régulière », déplore M. Maïga. Malgré tout, le marché sous-régional est en ligne de mire.

Source: Journaldumali

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