Le deuxième conférence ordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel, tenue à Bamako, le 06 février 2017, a vu le passage de témoin entre le président tchadien Idriss Déby Itno et le président malien Ibrahim Boubacar Kéita désigné par ses pairs pour être président du G5 Sahel.
Suppression des visas pour tous les types de passeports entre le Mali et le Tchad
La 2e Conférence ordinaire des Chefs d’Etat du G5 Sahel, tenue à Bamako, le 06 février 2017, a décidé de la suppression sans délai des visas pour tous les types de passeports, conformément aux dispositions légales en vigueur dans chaque pays. Ainsi, le 12 septembre 2017, lors de la visite à N’Djaména de SEM. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, les Chefs d’Etat du Mali et du Tchad ont décidé d’exempter de visas les ressortissants des deux pays avec effet immédiat. Aussitôt, les autorités maliennes compétentes, ont pris les dispositions qui s’imposent pour la réalisation effective de la volonté exprimée par les Chefs d’Etat.
1-2 Juilllet
Sommet extraordinaire du G5 Sahel
Sommet extraordinaire du G5 Sahel à Bamako. À l’invitation du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, les présidents Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Issoufou Mahamadou du Niger, Idriss Deby Itno du Tchad et Emmanuel Macron de la France ont pris part à l’importante rencontre.
Souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le président Ibrahim Boubacar Kéïta, a indiqué que le G5 Sahel est un regroupement de solidarité, de mutualisation aux fins d’efficacité par rapport à des défis communs.
A sa suite, le président français, Emmanuel Macron a souligné le lourd tribut payé par les pays du Sahel dans cette guerre terrible contre le terrorisme et l’obscurantisme. « Ce sont ici des mots, mais derrière il y a des vies. Mon prédécesseur a fait le choix courageux de venir en défense de votre pays et plus largement de toute la région, j’ai décidé de poursuivre cet engagement, de le confirmer et de le conforter », a-t-il assuré.
Pour le président Macron, derrière cet acronyme du G5 Sahel, il y a une dynamique, un mouvement profond que la France est fière d’accompagner. Le G5 Sahel est davantage une initiative de coopération, une communauté soudée, déterminée face à un même défi. « Les 5 pays que vous représentez, mais aussi la France, vivent au quotidien le poids de la menace terroriste. Plus de 150 des membres des forces de défense et de sécurité de la région ont été tués rien que depuis février, dont plus de 80 au Mali, 30 au Niger et 15 au Burkina Faso », a-t-il rappelé. « Notre présence, à tous les six aujourd’hui, est le témoignage que ce qu’ils cherchent à faire ne peut advenir. C’est la complémentarité de nos actions qui fera la différence », a-t-il souligné. « Le Sahel, c’est désormais 50% du budget de notre coopération de sécurité et de défense dans le monde. Parce que c’est ici que se joue la sécurité du continent africain et plus largement d’une bonne partie de notre planète, y compris de l’Europe », a t-il expliqué.
Les questions de financement de la Force conjointe du G5 Sahel de 5.000 hommes ont été dominé les débats. Le coût évalué de la Force s’élève à 275 milliards de Fcfa.
Ce budget qui comprend notamment la logistique a été révélé par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita lors du point de presse conjointement animé à Koulouba avec son homologue français, Emmanuel Macron.
Où trouver cet argent ? Chacun de 5 Etats (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) va faire l’effort de 6,5 milliards de Fcfa, a précisé Ibrahim Boubacar Keïta.
Le total des contributions fait 33 milliards de Fcfa. A cela, il faut ajouter les 33 autres milliards de Fcfa promis par l’Union Européenne. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président Macron a annoncé un appui logistique de 70 véhicules militaires, des protections pour les soldats et le matériel de communication. Cet appui qui se chiffre à plus de 5 milliards de Fcfa, a été rendu disponible à la fin de l’année 2017.
Inauguration du Poste de Commandement de Sévaré :
Le 09 septembre 2017, S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA a présidé la cérémonie officielle de lancement des activités du QG de la FC-G5S
Visite du Président du Président Ibrahim Boubacar KEITA au Niger, au Tchad et au Burkina et accueil du Président de la Mauritanie à Bamako : En prélude à la 72e session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la République s’est concerté avec ses homologues des pays du G5 Sahel en vue d’avoir une convergence de vues sur les questions qui seront abordées à cette session
Conférence de la Cédéao sur la sécurité au sahel et ses répercussions en Afrique de l’Ouest :
La conférence s’est tenue du 12 au 13 octobre 2017 à Bamako sous le haut parrainage du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA.
Participation à la 72e Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies
En marge de la 72e session de l’Assemblée générale, les Chefs d’Etat du G5 Sahel et le Président de la République française se sont retrouvés le lundi 18 septembre 2017 à New York, dans le cadre du suivi du Sommet tenu le 02 juillet 2017 à Bamako, au cours duquel une stratégie d’ensemble sur les réponses aux défis sécuritaires dans l’espace Sahélo-Saharien, et les menaces communes auxquelles les pays du G5 Sahel, la France et l’Europe sont confrontés, a été développée.
Réunion Ministérielle du Conseil de Sécurité sur la Force du G5 Sahel
Une Délégation ministérielle du G5 Sahel, conduite par S.E.M Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali et Président du Conseil des ministres du G5 Sahel, a effectué du 30 octobre au 1er novembre 2017, une visite officielle au Siège des Nations Unies à New York et à Washington, capitale fédérale des Etats-Unis d’Amérique. La délégation comprenait notamment les Ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et du Ministre de la défense de la Mauritanie. Les EU ont annoncé une contribution de 60 millions de $Us à l’opérationnalisation de la FC-G5
Visite du Conseil de Sécurité des Nations unies au Sahel
Le lundi 16 octobre 2017, SEM Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a présidé dans la salle de conférence de son département, une réunion de concertation sur la visite des membres du Conseil de sécurité des Nations unies dans trois des cinq pays du G5 Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie.
Rapport du Secrétaire général sur la Force conjointe du G5 Sahel Le Conseil de sécurité des Nations Unies a entrepris du 19 au 22 octobre 2017, une visite dans trois des cinq pays membres du G5 Sahel, à savoir le Mali, la Mauritanie et le Burkina Faso pour collecter des informations nécessaires à la rédaction de son rapport.
29 novembre 2017 : le G5 Sahel s’invite au menu du sommet UA-UE à Abidjan
Présent à Abidjan pour le sommet UA-UE, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a eu plusieurs rencontres bi et multilatérales au premier rang desquelles celle qu’il a eue avec les dirigeants du G5 Sahel élargie au président français, Emmanuel Macron. Ila été question de voir comment accélérer la cadence après le lancement des premières patrouilles des troupes de cette organisation.
13e décembre 2017 : réunion G5 Sahel à Paris
Une réunion des chefs d’Etat du G5 Sahel s’est déroulée le 13 décembre à Paris à l’initiative du président français, Emmanuel Macron. Elle a répondu à toutes les attentes avec deux nouveaux contributeurs financiers à la force du G5 Sahel, à savoir l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.
«Je souhaite souligner évidemment l’engagement de l’Union européenne, qui s’est engagée à hauteur de 50 millions d’euros, mais également l’Arabie Saoudite qui contribuera à hauteur de 100 millions et les Emirats Arabes Unis à hauteur de 30. C’est un premier engagement. Ce qui n’est qu’une étape dans la mobilisation puisqu’une conférence de soutien et de planification se tiendra à Bruxelles le 23 février prochain pour rassembler tous les partenaires intéressés», a déclaré le président français. Ces contributions viennent s’ajouter à celles annoncées par l’Union européenne (120 millions d’euros) et les Etats-Unis d’Amérique (60 millions de dollars).
Face aux journalistes, le président Ibrahim Boubacar Kéita s’est réjoui de la tenue de cette rencontre au cours de laquelle des Etats ont promis d’épauler le G5 Sahel. «Je vais d’abord dire tout le plaisir et tout l’intérêt que mes collègues chefs d’État des pays du G5 Sahel et moi même avons pris à nous retrouver ici avec nos amis européens, Mme Merckel …., nos amis espagnols et américains. Tous étaient là pour nous dire le souci qu’il y a aujourd’hui par rapport à la sécurité dans le Sahel. Et très rapidement les soutiens ont été renouvelés, nos amis également des pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis m’ont dit ce qu’ils apportaient dans la cagnotte, 130 millions d’euros; c’est un apport assez important», a-t-il déclaré.
«En ce qui nous concerne au G5 Sahel, nous sommes conscients que le temps nous est compté, nous sommes conscients qu’avec ce qui s’est passé au Moyen Orient, avec la fin de la guerre en Syrie, il y aura un reflux vers nous et nous ne souhaitons pas que ce qui n’a pas été engrangé par certains au Moyen Orient le soit dans le Sahel. Je viens de dire l’urgence aujourd’hui à faire en sorte que notre force G5 Sahel aboutisse rapidement à des résultats concrets dans sa lutte contre le terrorisme. Pour cela, il nous faut tenir nos engagements financiers que les uns et les autres ont faits à notre endroit. La décision d’aujourd’hui a été très franche, très directe et très productive et je crois que les procédures qui seront mises en œuvre dans les temps à venir, nous ferons que tout cela soit diligenté à souhait», a ajouté le président de la République.
Samedi 6 janvier : réunion du Comité de défense et de Sécurité
Le Comité de défense et de sécurité des chefs d’Etat-major des pays membres s’est réuni le 06 janvier 2018 à Bamako. Organisée pour la première fois, cette réunion conjointe a pour objectif stratégique d’assurer l’appropriation par les Etats membres, des différentes dimensions du processus d’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel aux plans politique, institutionnel, opérationnel, financier, de l’information et de la communication.
Lundi 8 janvier : 1ère Réunion ministérielle sur l’opérationnalisation de la FC-G5S
La première réunion ministérielle sur l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) a regroupé les ministres en charge des Affaires étrangères, de la Défense et de tutelle du G5 Sahel. Cette rencontre décisive dans l’action commune en faveur de la paix et de la sécurité aura permis aux participants d’approuver des documents relatifs notamment à la création d’un mécanisme de mobilisation, de coordination et de gestion des contributions à la FC-G5S, et à la mise en place d’un Comité de soutien et de contrôle de la Force conjointe.
Les ministres sont davantage galvanisés par l’appui de la communauté internationale qui, à travers le Conseil de sécurité des Nations unies, a adopté à l’unanimité la résolution 2391 du 8 décembre 2017. Ainsi, le G5 Sahel a-t-il bénéficié d’un intérêt manifeste tant à Bruxelles le 11 décembre qu’à Paris le 13 décembre lors des rencontres entre les chefs d’Etat des pays membres et leurs partenaires de coopération.
Sans doute, les fruits de cette attention particulière de la communauté internationale seront pour beaucoup dans l’opérationnalisation du G5 Sahel. « À ce jour, la FC-G5S a enregistré 294 millions d’euros d’annonces de contribution sur le budget prévisionnel de 423 millions d’euros (soit 69,5%) », a révélé le secrétaire permanent du G5 Sahel, Najim Elhadj Mohamed. Il s’est dit convaincu que « ce niveau de financement permettra, une fois les mécanismes de sa mobilisation et de sa bonne gestion définis, d’assurer la pleine opérationnalisation de la Force conjointe».
La rédaction