C’est le principal enseignement qu’il faudra retenir de cette 17e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) qui se tient à Bamako au Centre international de conférence de Bamako (CICB) aujourd’hui mercredi 15 avril 2015.

Une conférence dont le terrain a été balisé par la 50e session ordinaire du conseil des ministres du CILSS. Cette session était placée sous la présidence de Mme Baïwong Djibergui Amane Rosine, ministre de l’Agriculture et de l’Environnement du Tchad, ministre coordinateur du CILSS. La 17e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement doit entériner les recommandations issues de cette session des ministres.

Des recommandations qui ont pour noms : la signature de la seconde convention révisée; l’adoption du programme de travail 2015-2019 (PT 15-19); l’adoption du projet de révision du Conseil régional sur la sécurité alimentaire (Coresa); l’apurement des arriérés de contribution des Etats membres; l’augmentation des niveaux de contribution des Etats membres; l’adoption du projet de révision de la politique de rémunération du personnel du CILSS; la nomination d’un nouvel auditeur interne du CILSS et l’accélération du processus de rapprochement CILSS-Cédéao.

A l’issue de cette 17e conférence, le président tchadien Idriss Déby Itno, va céder la présidence en exercice de l’organisation à son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéita.

Plusieurs chefs d’Etat prendront part à la conférence de Bamako et le chef de l’Etat Tchadien a été l’un des premiers à fouler le sol malien.

Le CILSS est composé de 13 pays membres: Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.

Source: autre presse