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IBK poursuit sa série de rencontre

Après l’honorable Soumaïla Cissé, le président de la République a reçu, mercredi 6 mars, Tiébilé Dramé, président du Parena. IBK commence à respecter sa promesse de rencontrer tous les opposants. L’information a été donnée par le président du parti du Bélier blanc, lui-même.

«À l’issue du tête-à-tête du 5 mars, le président IBK a exprimé à Soumaïla Cissé le souhait de rencontrer Tiébilé Dramé, membre du FSD. Cette audience aura lieu mercredi 6 mars dans la soirée», a-t-il annoncé sur le groupe Whatsapp du directoire de campagne de Soumaïla Cissé. Il faut noter que de plus en plus, le président IBK et l’honorable Soumaïla Cissé continuent, chacun à son niveau, à rencontrer les différents acteurs politiques du Mali pour avoir une solution définitive à la crise à laquelle ce pays est confronté.

 

La colère des enseignants

À la grande marche des enseignants du mercredi 6 mars, les syndicats ont exprimé leur ras-le-bol et dénoncé le mépris du gouvernement à leur égard. Lors de cette grande marche qui a vu la mobilisation massive des enseignants, les syndicalistes ont vivement dénoncé les tentatives d’intimidations et de calomnie dont ils font l’objet de la part du ministre du travail, de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions, Mme Diarra Racky Talla. Cette dernière est accusée d’avoir entrepris une tournée visant à dénigrer le syndicat et diviser le corps enseignant. Pour les syndicalistes, elle a lamentablement échoué dans ses manœuvres à Dioïla, Ségou et San. Toutefois, les enseignants ont réaffirmé leur ferme volonté d’aller jusqu’au bout pour obtenir gain de cause.

Elles se parlent à Niono

«Dialogue intercommunautaire, Niono et Macina, ensemble pour la paix». Notre pays se trouve dans une phase cruciale de son histoire, celle qui doit l’amener à sortir définitivement de la crise multidimensionnelle dans laquelle il fut plongé en 2012. Comme thérapie de choc à ce mal, le ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale a initié une rencontre intercommunautaire dans la région de Ségou et principalement dans les cercles de Macina et de Niono. Faut-il le rappeler, les différentes communautés des deux cercles avaient pu conclure un accord à travers le forum qui a permis aux filles et fils du terroir de se donner la main et revenir à un vivre ensemble qui était sérieusement menacé.

Oumou et son FIWA

Oumou Sangaré relance le Festival international du Wassoulou. Le Festival international de la musique du Wassoulou (FIWA), prévu du 15 au 16 mars, se déroulera à Yanfolila dans la région du Wassoulou au sud du Mali. Ce sera en présence de plusieurs médias internationaux et acteurs culturels dont Toumani Diabaté, le virtuose de la kora. L’information a été donnée mardi 05 mars au cours d’une conférence de presse animée par la présidente de FIWA, Oumou Sangaré, la diva. C’était en présence de Many Anzar initiateur de la caravane de la paix du Festival au désert et plusieurs responsables du FIWA.

 

Les charniers de Mondoro

Ce sont les habitants de Mondoro qui ont découvert deux fosses communes à 3 kilomètres au nord de leur village, dans le cercle de Douentza (région de Mopti). Les faits remontent à la fin du mois de  février dernier, selon plusieurs sources concordantes. Les corps découverts étaient tous identifiés comme des Peulhs. Des associations de défense de la culture peulh affirment que les 24 corps découverts seraient ceux des Peulhs enlevés il y a quelques jours dans la zone. Selon un responsable de Tapital Pulaaku, qui parle sous anonymat, affirmant avoir été menacé plusieurs fois par l’armée malienne, «je n’ai pas pu avoir le nombre exact des personnes découvertes dans les charniers. Les populations ont même peur de communiquer. Ils se cachent pour le faire, car un simple appel téléphonique peut leur coûter la vie». Le préfet de Douentza, d’où relève Mondoro, dit ne pas être informé de ces fosses communes. La hiérarchie militaire basée à Bamako n’a non plus souhaité réagir. L’Association malienne des droits de l’homme affirme que des investigations sont en cours pour confirmer ou infirmer l’existence de ces nouvelles fosses communes. Il est à signaler qu’en 2018, des fosses communes avaient été découvertes dans les localités de Nokora, Nantaka et Boulkessy, toujours dans la région de Mopti.

L’ingratitude

Un petit rappel sur le long parcours de ces enfants qui ont failli ne pas participer à cette compétition à cause de l’attitude de certains responsables du foot malien. Le parrain de cet entraîneur victorieux s’appelle Magassouba. Oui, c’est bien l’actuel entraîneur des séniors M. Magassouba qui a choisi Mamoutou Kané pour diriger cette équipe de jeunes. Il a été vilipendé et insulté pour avoir fait ce choix par ceux-là mêmes qui crient de joie aujourd’hui. Au Mali, le jour où nous mettrons nos intérêts personnels de côté, nous remporterons la grande coupe d’Afrique. Tout ce bruit autour de la Fémafoot c’est du business, ce n’est pas pour le Mali. Enfin, un grand merci au président IBK, qui avait mis en garde les responsables du foot malien au cas où le Mali ne participerait pas à cette compétition. Merci aux jeunes et que chacun se regarde dans une glace pour une autocritique pour qu’on avance sur de bonnes bases.

Un génie malien

Dans la zone de Méma, située entre la zone inondée de la région de Mopti et la région exondée de Tombouctou, un jeune homme, qui s’appelle Bouaré, a confectionné un modèle de taxi moto à lui pour permettre l’évacuation d’urgence des femmes rurales qui accouchent sans aucune assistance médicale vers des centres de santé se trouvant à plus de 100 km. On se demande que font les autorités qui reçoivent des milliards d’aide de la part des partenaires. Il est vraiment temps qu’on songe à ces populations afin qu’elles puissent bénéficier des dividendes de l’accord. Nous ne pouvons parler de développement sans les services sociaux de base.

Nasser à l’honneur

Le chef général de la tribu Kel Antessar de Tombouctou, M. Abdoul Magid Ag Mohamed Ahmad dit Nasser, est invité ce mardi 19 février 2019 à l’inauguration de la première édition du salon ASEC EXPO 2019. À «African Security Exhibition & Conférence, prévu du 19 au 21 février 2019 à Rabat au Maroc sous le thème «Les solutions technologiques de sécurité pour le développement humain en Afrique», des personnalités importantes sont présentes à cette grande cérémonie, entre autres, le conseiller spécial du président sénégalais Macki Sall, Dr. Ada conseiller spécial du président du Niger, le directeur de la sûreté de la Guinée, Mohamed Alouefi, ambassadeur des chefferies traditionnelles au Maroc et un chef traditionnel du Nigeria.

Mort naturelle ?

Son corps sans vie a été découvert dans la chambre 620, au 4ème étage à Hôtel Radisson ; il s’agit de M. Cornel Gheorghe Trifu, né le 28/03/1968 (Roumanie), Colonel, Attaché de défense. Selon le médecin, sa mort remontait à 03 heures du matin. Le défunt colonel Roumain serait arrivé à Bamako le samedi ayant précédé sa mort et dans son agenda, il avait une rencontre avec le ministre de la Défense et le chef d’état-major général des armées du Mali. Il devrait retourner le 10 mars. Seule l’autopsie pourrait déterminer la cause de son décès. Le corps a été déposé à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré. Une enquête est ouverte par le 14èmearrondissement.

La crise du football

Seul le collectif des clubs et ligues majoritaires a une position. Aucune autre position ne peut être tenue par qui que ce soit, qu’elle soit figée ou pas. Et pourtant, cette crise est terminée depuis le 15 novembre 2018, avec la décision d’arbitrage du TAS. Pensez-vous qu’avec une telle décision en France, en Espagne ou en Argentine, la FIFA oserait appeler les protagonistes pour discuter de son application ? Pourquoi la FIFA réunit aujourd’hui les protagonistes du football malien à son siège pour discuter de la crise ? Elle avait toujours rejeté la demande des clubs et ligues majoritaires pour l’arbitrage. Elle a toujours fait savoir que le problème est interne. Finalement, est-ce que la FIFA n’est pas à la base de cette crise ? Quand c’est le collectif des clubs et ligues majoritaires, la FIFA est indifférente mais pour l’autre camp, elle se voit dans l’obligation de s’impliquer.

Les femmes sont folles

«Je pense que les femmes sont folles si elles prétendent être les mêmes que les hommes. Elles sont tout à fait supérieures à eux et l’ont toujours été. Tout ce que tu donnes à une femme, elle le fera mieux. Si vous lui donnez du sperme, elle vous donnera un fils. Si tu lui donnes une maison, elle te donnera un chez toi. Si tu lui donnes des aliments, elle te fera à manger. Si tu lui souris, elle te donnera son cœur. Elle magnifie et multiplie tout ce que vous lui donnez», Selon William Golding 1911-1993.

La première femme…

Sadio Morel-Kanté, elle est la première femme journaliste malienne à être correspondante des médias internationaux (à partir de 2002) : BBC Afrique, Associeted Press, Reuters et la seule à avoir été attachée de presse aux Nations unies à New York (2006 sous Koffi Hannan). Née congolaise, aujourd’hui en exil en France pour s’être opposée au 3ème mandat de Sassou Nguesso, elle est l’une des rares femmes africaines à être spécialiste de l’Afrique et analyste politique. La cinquantaine révolue, Sadio, ancienne journaliste à Klédu (1998), n’a pas fini d’explorer les méandres de la place de la femme africaine dans les médias.

Un tigre en papier

Dans une interview à DW, le président Roch du Burkina Faso a fait savoir  qu’au Sahel : «Tout est lié. C’est vrai qu’il y a deux aspects que nous devons consolider. Nous devons combattre le terrorisme tout en assurant l’aguerrissement de nos soldats. Je crois que nous travaillons dans ce sens et je crois également que l’appui apporté dans la coopération avec l’Allemagne participe de la consolidation de notre armée.» Il a répondu à une question sur l’ancienne garde présidentielle du Faso, le RSP : «Le RSP, on en parle beaucoup mais l’expérience nous montre que c’était un tigre en papier. Le RSP, c’était la défense du pouvoir de Blaise Compaoré et non pour la défense du territoire burkinabè. Il y a des rumeurs qui disent que Blaise Compaoré aurait eu des liens avec des terroristes et que c’est à cause de sa chute maintenant que le Burkina souffre du terrorisme aujourd’hui…»

Le beau de Gbagbo

L’humoriste et comédien ivoirien non moins acteur de cinéma, Bakary Bamba alias demi dieu, est le beau-père de Laurent Gbagbo. Cela à travers sa fille Nadia Bamba, qui est la fille de Bakary Bamba. Selon nos informateurs, pendant tout le règne de Gbagbo, cette relation n’a jamais joué sur les activités du comédien. Lequel est resté égal à lui-même. Lors de la cérémonie d’ouverture du Fespaco, c’est Bamba qui a été choisi pour faire une partie de la présentation de la cérémonie. Il est toujours en jambe mais reconnaît qu’il n’est plus ce gosse, qui venait pour le Fespaco quand il avait 25 ans. Les mêmes sources nous informent que la grande réalisatrice burkinabè, Appoline Traoré, est la nièce de Nacouma Keita du RPM. En tout cas, pendant tout le Fespaco, Appoline a été très disponible pour les Maliens sur différents plans. Merci à notre nièce.

Merci à Alpha Barry

Notre confrère et ancien correspondant de RFI au Burkina Faso, actuel ministre des Affaires étrangères du Faso, Alpha Barry, respecte la tradition. À chaque Fespaco, il invite des confrères au Fespaco, et pendant toute la durée du Fespaco, il organise des dîners en rotation afin d’échanger avec des journalistes et des diplomates à sa résidence à Ouaga 2000. Dramane Aliou Koné, Alexis Kalambry, Nouhoum Keita, Assane Koné, Moustaphe Maïga, Amadou Sidibé et Kassim Traoré ont eu la chance d’être invités. Cette nuit, il y avait le directeur de la RTI, des organes ivoiriens, et le doyen Jean Baptiste Placca de RFI. Un dîner d’échange autour de plats variés. Mais aussi des échanges de coordonnées entre journalistes. Certains de nos confrères ont eu la chance d’être pris en charge par Alpha Barry tout le long du Fespaco. Merci au Peul au nom de la confraternité.

Peur sur Ouaga

Les participants au Fespaco 2019, l’édition cinquantenaire, ont été surpris de voir que Ouagadougou avait très peur. Toute la ville était quadrillée, les endroits et bâtiments publics barricadés et encerclés par des hommes en armes. Les rues qui ne «dorment» pas à Ouaga ont été réduites en silence. L’avenue Kwamé N’Kruma, la plus vivante, était déserte. Les restaurants et autres espaces de loisirs fermaient à 23 heures. Les Burkinabè sont restés chez eux, ils avaient peur. Les habitués du Fespaco ont été très déçus. Le seul coin où il y avait du show, c’était le siège du Fespaco. Même là, à partir de 00 heure, les gardes demandaient aux gens de rentrer à la maison, avant de fermer les portes. Tout cela est lié à la situation sécuritaire dans nos pays, c’est ce qui explique les dispositions sécuritaires prises pendant le Fespaco.

Trouver l’homme qu’il faut…

Le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, au sortir de sa première rencontre, en cette nouvelle année 2019, avec le président IBK, a déclaré ce qui suit : «Nous avons convenu de nous revoir dès le lundi ou mardi prochain pour tracer ensemble les solutions que nous avons envisagées». Faisant honneur à cette parole, les deux hommes se sont effectivement retrouvés une seconde fois, le mardi 5 mars, au palais de Koulouba. Après un entretien qui a duré plus de «deux heures», selon le président du FSD, ils ont convenu du «mode opératoire» qui permettra de sortir le pays de la crise, notamment le choix d’une personnalité capable d’impulser le dialogue et de rétablir la confiance. Par ailleurs, le président du Parena, Tiébilé Dramé, farouche opposant au président Keïta, et Soumaïla Cissé, ont été tous les deux reçus par IBK dans la soirée de mercredi 6 mars.

Source: Le Reporter

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