Différentes sources voient en IBK, 69 ans, le candidat de la France pour les prochaines élections présidentielles du Mali, prévues le 7 juillet 2013. Aperçu plusieurs fois, ces derniers jours, sur les bords de la Seine, reçu (à l’arraché et pour une minute chrono selon ses détracteurs) par François Hollande lors de sa visite à Bamako, Ibrahima Boubakar Keita affûte ses armes.
En attendant, les articles élogieux tombent sur la tête du bien nommé depuis l’Hexagone. Le très sérieux Le Monde a consacré un article à IBK, ancien premier ministre (1994- 2000), ancien président du Parlement (2002-2007) et qui faisait figure de favori dans les présidentielles d’avril 2012 reportées sine die par le putsch du 22 mars. Pour ceux qui le connaissent, IBK ne sera pas un nouveau Hamid Karzai. Le président Afghan a été débarqué à Kaboul à bord d’un avion de l’US Air Force avant d’être confiné dans une zone verte de quelques acres sous protection américaine. Or, IBK est l’un des rares leaders politiques candidats à la magistrature suprême à être resté au Mali. Normal, susurre ses détracteurs qui évoquent à demi-mots, de prétendues accointances avec l’homme fort de Kati, l’ex-putchiste Amadou Sanogo.