Depuis le 22 octobre, des bruits de casseroles empêchent de respirer à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Dans cette structure chargée de superviser les élections générales, les 15 membres du bureau se livrent une guerre sans merci. 8 membres prétendent avoir destitué le président au motif de malversations financières. L’intéressé refuse de s’incliner, accusant ses principaux adversaires de détournement de fonds etde textes.
Il s’ensuit que la CENI a perdu tout crédit aux yeux du peuple. Ses rapports n’auront d’ailleurs plus désormais aucune valeur puisqu’ils émaneront d’un bureau totalement divisé qui est allé jusqu’à se donner en spectacle aux visiteurs de l’Union européenne.
Le chef de l’Etat devrait donc, à mon sens, dissoudre le bureau de l’institution en abrogeant le décret de nomination des membres. Et nommer de nouveaux membres qui veilleront davantage à l’image du Mali.
Les Réflexions de Maître Cheick Oumar Konaré
Source: Koulouba.com