La Rédaction
Les deux familles de l’ancien leader estudiantin, Abdoul Karim Kamara alias Cabral, ne parlent plus le même langage en dépit de moult démarches pour les réconcilier.
Le différend entre les frères biologique et idéologique de l’illustre défunt découle, comme on s’en doute, des circonstances dans lesquelles la semaine des martyrs s’est tenue cette année ou du moins d’une certaine exploitation vénale de cet événement institutionnalisé. En clair, du côté de la famille Camara sise à Ouolofobougou-Bolibana, tous continuent de s’interroger sur les motivations profondes ayant prévalu à la gratification d’IBK par un prix Cabral, fut-il le président de la République en exercice. Et, pour eux, rien ne peut l’expliquer en dehors des intérêts probablement matérialistes qu’en tirent les organisateurs de la semaine, en l’occurrence les dirigeants de l’Ams-Uneem. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué d’interpeler sur la question les plus fidèles compagnons de l’illustre défunt en manifestant par la même occasion leur hostilité à l’exploitation peu sublime qu’on fait de sa mémoire. Le malaise persiste et aucune fumée de calumet ne se dessine en dépit de la présentation d’excuses à la famille par les présidents d’honneur de l’Ams-Uneem.