Dans la nuit du mardi à mercredi, de fortes pluies se sont abattues sur la capitale malienne. Notre équipe de reportage a fait le tour de quelques quartiers de la ville. De visu, aucun incident grave n’a été occasionné par ce déluge, mais quelques constats sont à déplorer. Du quartier du fleuve à la zone industrielle, les voies non bitumées sont impraticables. Les piétons sont obligés d’emprunter le passage des véhicules, ce qui provoque parfois des querelles ou des accidents. Le constat est le même à N’Golomina.
A Medina Coura sur la voix qui mène à l’hôpital Gabriel Touré, nous avons constaté que les eaux qui stagnent sur la chaussée, engendrent des mésententes entre les motocyclistes et les piétons. En notre présence, un véhicule roulant à toute allure éclabousse un marchand ambulant sur les abords de cette voix. «tchuur !!!, regarde ce chauffard-là », balance le piéton. Il faut dire que les riverains de ces différentes axes n’ont pas manqué d’exprimer leur amertume en ce début d’hivernage.
Un peu plus loin, en passant par Darsalam, N’Tomikorobougou, des ruissellements d’eau sont aperçus sur les routes. Dans ces quartiers, les rues sont envahies par la boue, obligeant les passants à patauger là-dedans.
En se dirigeant vers nous, un jeune homme que nous désignerons sous le nom de Moussa ne cache pas sa colère : «Chaque hivernage, c’est le même problème. Il faut que la mairie prenne ses responsabilités», a-t-il martelé. Au quartier Badialan III, c’est le même scénario, à la différence que là des jeunes se sont mis à la tâche pour faire évacuer les eaux de pluie vers les caniveaux.
Amadou
GUÉGUÉRÉ
Source: Essor