Ceux qui alimentent les débats actuels pour parler de changement sont les plus grands imposteurs de l’histoire politique du Mali. Le changement n’implique pas de dégager l’ancien pour être à la quête de l’illusion du nouveau. Il implique de faire sortir les responsabilités de part et d’autre pour mettre à nue cette chimère qui ronge le Mali et détruit tout espoir.
IBK est parti librement. Son rejeton, Karim Keïta, qui n’a jamais rien apporté pour lui-même en dehors de sa vie bordélique, est devenu l’un des hommes les plus riches du Mali en moins d’une décennie, avec le denier public pour sortir tranquillement de ce pays. Les généraux qui ont vendu l’armée malienne sont couchés tranquillement dans leurs forteresses et manipulent une bande de militaires sans étique qui maintiennent le Mali dans une léthargie sociale. Combien d’autres comme Karim ont été fabriqués pour maintenir cette ignorance sociale ?
Les autres vagabonds politiques qui se sont enrichis avec le régime fantoche d’IBK, se sont blanchis de tout soupçon pour être les libérateurs d’un nouveau Mali. Le salaud de Tréta avec sa trompette démesurée sur le visage, emploie les mêmes stratégies d’IBK avec des larmes de crocodile pour une récupération politique en disant qu’ils ont tous échoué, sans se soucier d’une répercussion judiciaire.
Une bande de cochons tirés dans la jeunesse comme armée de propagandistes maintiennent le reste du peuple dans le silence et prêts à s’en prendre à n’importe qui au nom d’une mafia organisée et qui donne des miettes pour banaliser et s’attaquer à toute personne qui alerte du danger.
Un pays ne peut se construire avec de tels opportunistes, inconscients de leur histoire et l’histoire d’un peuple meurtri. Le Mali est pauvre, mais le Mali fabrique des milliardaires qui créent des réseaux de maliens à leur solde pour maintenir un système archaïque. Si chaque gueulard trouve son compte, et parvient à gagner des miettes, le silence sera maintenu d’une manière ou d’une autre. L’autre bande d’imbéciles qui se disent intellectuels, sont dans la promotion publicitaire pour être appelés au prochain rendez-vous. Quelle bassesse morale !
Ce sont des crimes et des détournements à ciel ouvert, qui sont les lots de la réalité malienne. Rien ne peut se bâtir dans l’injustice sociale, et rien ne marchera dans la manipulation collective. Un pays de honte et de misère devenues une culture généralisée. À qui la faute ?
Touré Abdoul Karim
Source: le democratre Mali