Pour le secrétaire politique du parti Yéléma (Le Changement), Hamidou Doumbia, si jamais les partis politiques sont dissouts, le Mali tombera dans la clandestinité. Avec ses conséquences.
« Je tiens d’abord à apporter mon soutien défectible à Mamadou Traoré à toute sa famille en ces moments difficiles. Et une pensée à tous les partis politiques de mars 1991, qui aujourd’hui ne sont pas honoré comme il le faut. Nous traversons un moment très critique de notre démocratie. Parce que je pense que tout ce qui devait être fait, pour préserver le multipartisme et la démocratie, n’a pas été fait. Nous l’avons fragilisé et aujourd’hui nous avons ouvert la voie pour que d’autres ou certains puissent rentrer. Cela est de notre faute. Il faut faire ce mea-culpa à la base et avancer. De bâtir un Etat démocratique républicain mais aussi faire en sorte que le vivre ensemble soit réel pour qu’on puisse faire face aux difficultés multidimensionnelles ».
K.C.
Source : Mali Tribune