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Habib Dakouo, candidat à la présidence du bureau national du CNJ : « J’estime que je suis le seul candidat qui remplit tous les critères pour être à ce poste »

Candidat au poste de président du bureau national du Conseil national des Jeunes (CNJ), Habib Dakouo a bien voulu nous accorder une interview en début de la semaine dans laquelle il dévoile non seulement son programme, mais aussi dénonce le statut de certains des candidats.

Lisez l’entretien !

Le Pays : Vous êtes candidat au poste de président du  bureau national du Conseil national des jeunes (CNJ). Pouvez-vous parler un peu de vos parcours à nos lecteurs ?

Habib Dakouo

Je suis un Psychomotricien ; Géographe,  spécialiste en projet programme et politique de développement.  J’ai fait plusieurs formations  qualifiantes, dont le fundresing ; la mobilisation sociale.

Parlant de la vie associative, je suis un ancien président de l’association des Stagiaires Élèves et Étudiant malien de Casablanca. J’ai aussi été, entre autres, président de l’APBS, Association des jeunes Géographes pour le développement Local membre du premier contingent CDQ de Bacodjicoroni ; secrétaire général du CCJ-CV ; chargé des ODD au CE-CNJ ; président de la coalition africaine des OSC pour la population et le développement (élu au Ghana au compte du Mali). Je suis également membre de plusieurs groupes thématique sur la jeunesse à l’occasion de plusieurs rencontres et sommet dans les pays africains.

Pourquoi votre candidature à la présidence du CNJ ?

Je me suis porté candidat pour pouvoir changer les choses, partager mon expérience avec mes frères et sœurs. La jeunesse joue un rôle prépondérant dans la construction du pays. Pour cela, sa formation, ses emplois et son émergence doivent être le souci des autorités. Je veux être celui qui  défendra et se battra pour l’emploi et la formation des jeunes du Mali.

Mais quel est votre programme ?

Je pense très sincèrement qu’on doit faire de la jeunesse l’espoir de la renaissance et du développement. Pour cela, il faut que les  questions de son emploi, de son éducation et développement de ses  compétences, de sa  santé et du bien-être, soient garantes.  Mon programme est donc axé sur tous ces points. La responsabilisation de la jeunesse ou l’instauration d’une culture de la responsabilité chez les jeunes est ma plus grande ambition. La Culture de la paix entre  les Maliens ; faire de la jeunesse les défenseurs de la paix aussi.

Que pensez-vous du nombre élevé de candidats ?

Bon, en toute humilité, j’ai du respect pour toutes ces personnes en tant que jeune et camarade,  mais pour le plus grand nombre de ces candidats je ne saurais avoir du respect. Pourquoi je dis cela ? Le CNJ est un regroupement d’ensemble ou toutes les sensibilités sont regroupées y compris le réseau de la jeunesse des partis politiques, mais cela ne veut pas dire  qu’il faut permettre à  des présidents de club de soutien, à des hommes politiques ou à des membres de partis  politiques d’aller prendre l’argent des politiques pour être candidats. Aujourd’hui, j’estime que je suis le seul candidat qui remplit tous les critères pour être à ce poste. Car, il y a certains candidats qui ont  accès au denier public  volé par un fonctionnaire de l’Etat malien comme s’il était en train de gérer son argent de poche. À ce niveau je pense que  nous sommes en train de formuler une plainte contre ce fonctionnaire pour lui demander toutes ces démonstrations financières qu’il se permet avec l’argent d’un pays qui souffre à plusieurs niveaux. Il y a aussi des candidats qui ont des pièces d’identité falsifiées que nous  allons dénoncer.

Quels sont vos rapports avec les jeunes de l’intérieur du pays

Ils sont bons selon moi, car j’estime qu’ils sont plus basés sur une relation de confiance. La même dynamique d’aller au contact de ceux-ci a existé  entre nous depuis de longues dates. Il m’est toujours arrivé d’aller passer des jours dans les régions et partager avec les jeunes  leurs quotidiens en toute fraternité.

Que pensez-vous de la démarche du président sortant ? 

Pour ma part, je pense qu’il est à féliciter du moment où il réfléchit  au respect des textes et travaille pour le  consensus entre les candidats. Sa démarche est pour l’instant bonne.

Par Boureima Guindo

Source: lepays

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