Le Coup d’État militaire se propage en Afrique de l’Ouest. En effet, le Mali en 2020, la Guinée Conakry en 2021, le Burkina Faso la semaine dernière, un autre pays membre de la CEDEAO est dans le viseur. Il s’agit notamment de la Guinée Bissau. Jusqu’en 2020, aucun chef d’État élu n’a pu finir son mandat, ils ont tous été renversé à mi-chemin. Dans l’après-midi du mardi, des tirs nourris ont été entendus dans le secteur du palais du gouvernement pendant un conseil des ministres, à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau. 5 heures plus tard le calme est revenu dans le pays, a assuré le président Embalo.
Après plus de 5 heures de tension en Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoko Embalo semble échapper à un coup d’État. En effet, dans l’après du mardi 1er février 2022, le président bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo entourés du Premier ministre, Nuno Gomes Nabiam, et des ministres étaient réunis en Conseil des ministres extraordinaire, lorsque des tirs ont retenti autour du palais du gouvernement où ils se trouvaient. Selon nos informations, des hommes en treillis lourdement armés ont encerclé les alentours du bâtiment.
Par ailleurs, la communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest – CEDEAO a aussitôt, dans un communiqué, condamné « une tentative » de Coup d’État et « tient responsable les militaires responsables de l’intégrité physique du président Umaro Sissoko Embalo et des membres du gouvernement ». Avant de demander au militaires « de retourner dans leurs casernes et de maintenir une posture républicaine ».
Dans un rapport de l’Agence de presse Lusa, des hommes sont introduits dans le palais du gouvernement, les membres du gouvernement ont été libérés. Beaucoup d’incertitudes entourent la situation du chef de l’État et celui de son gouvernement, indique Radio France Internationale. Selon le média français, une source fiable rassure avoir pu parler avec le président Embalo qui lui a déclaré qu’il se portait bien.
Joint par nos confrères de « Jeune Afrique », le président bissau-guinéen a assuré se trouver en sécurité. Par ailleurs, selon lui, des tirs nourris avaient duré 5 heures. Il affirme aussi qu’il y avait eu « beaucoup de morts », rapporte « Jeune Afrique ». il souligne ensuite que la « situation a été maitrisée ».
Ibrahim Djitteye
Source: LE PAYS