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Guinée-Bissau : des militaires encerclent le palais du gouvernement. La situation en direct

Guinée-Bissau : des militaires encerclent le palais du gouvernement. La situation en direct

Des tirs nourris étaient entendus mardi après-midi à Bissau, dans le secteur du palais du gouvernement de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest à l’histoire politique troublée, selon des correspondants de l’AFP sur place. Des militaires encerclent le palais du gouvernement. La Cédéao condamne “une tentative de coup d’État”.

16H30 TU : l’ONU demande “l’arrêt immédiat” des combats.

Antonio Guterres est “profondément préoccupé par les informations sur des combats intenses à Bissau”, précise son communiqué, alors que des tirs nourris se poursuivaient dans le secteur du palais du gouvernement dans la capitale de la Guinée-Bissau, selon des correspondants de l’AFP sur place.

Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, demande “l’arrêt immédiat” des combats.

16H00 TU : la Cédéao dénonce et condamne une tentative de coup d’État.

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a condamné mardi la “tentative de coup d’Etat” en cours, selon elle, en Guinée-Bissau et a demandé aux militaires de “retourner dans leurs casernes”.

“La Cédéao condamne cette tentative de coup d’Etat et tient les militaires responsables de l’intégrité physique du président Umaro Sissoco Embalo et des membres de son gouvernement”, a déclaré l’organisation sous-régionale dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Cédéao.

15H00 TU : le palais du gouvernement encerclé par des militaires.

Le palais du gouvernement, où le président Umaro Sissoco Embalo et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam étaient présumés se trouver pour un conseil des ministres extrordinaire, était encerclé par des hommes lourdement armés selon des correspondants de l’AFP.

Aucune information n’était disponible dans un premier temps sur la cause exacte des tirs. Les militaires autour du palais du gouvernement, à la périphérie de la ville non loin de l’aéroport, tenaient les gens à distance. Un correspondant de l’AFP a rapporté qu’un homme en arme l’avait sommé de s’éloigner en le braquant avec son arme.

Les alentours étaient en proie à des mouvements d’habitants fuyant les lieux. Les marchés se sont vidés et les banques ont fermé leurs portes. De nombreux véhicules militaires chargés de soldats sillonnaient les rues.

Source: TV5
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