Depuis des semaines, le Maire de la Commune V, Amadou Ouattara, secrétaire général de la section V RPM, est au centre d’un complot ordi par Moussa Timbiné, Président du Mouvement National de la Jeunesse RPM, non moins 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale. Tous ces bruits autour du Maire Ouattara n’ont qu’un seul objectif : velléité de positionnement par rapport aux prochaines législatives. Tout a commencé avec les élucubrations du désormais président déchu du Conseil Communal de la Jeunesse de la Commune V, Sory Diarra, pour discréditer, sur ordre de son mentor Timbiné, le Maire Amadou Ouattara, qu’il accusera de faire main basse sur le terrain des jeunes Baco-Djicoroni.
Le comble dans cette affaire, c’est que le nommé Sory Diarra est un jeune du parti RPM qui avait été imposé à la tête du Conseil Communal de la Jeunesse de la Commune V par les soins du député Moussa Timbiné, un ex-leader du mouvement estudiantin qui ne veut toujours pas grandir. Les arguties de Sory n’ont laissé d’autre choix au Maire Ouattara que d’organiser une conférence de presse. L’opinion aura alors compris qu’il n’en était rien. Il s’agissait juste d’un projet unanimement partagé par l’ensemble des responsables du quartier (la chefferie, les jeunes…) de construction du terrain qui a été voté par tous les 45 conseillers de la Mairie.
Il s’agissait de donner une partie du terrain à un bailleur, du nom de Bourama Sidibé, qui en plus de construire des magasins devant devenir propriété de la commune après la période du bail, va aussi aménager le terrain des jeunes, avec toutes les commodités, à savoir un forage, des toilettes, des vestiaires modernes pour les joueurs et les arbitres, une chambre pour le gardien, le gazonnage et l’éclairage du terrain… Ce n’est pas tout, le bailleur s’est aussi engagé à construire un siège pour les jeunes, le tout couronné par la signature d’un protocole d’accord par toutes les parties prenantes, et la mise en place d’une commission de suivi des travaux.
Contrarié dans sa guerre par procuration contre le Maire Ouattara, Sory Diarra va donc passer par un autre chemin, plus tortueux encore, en s’arrogeant le droit, et de façon solitaire et en violation des textes du CNJ-Mali, de suspendre le Président du CNJ local de Baco-Djicoroni, qui n’aura commis d’autre péché que de vouloir le développement de son quartier, l’épanouissement de la jeunesse de son quartier, et par ricochet, le développement de la Commune V. Il était loin d’imaginer qu’il venait de passer outre toutes ses prérogatives, se mettant du coup dans le viseur des présidents locaux des autres quartiers de la Commune V.
Ceux-ci viennent de décider à l’unanimité de suspendre Sory Diarra de son poste de président du Conseil Communal de la Jeunesse de la Commune V pour détournements de fonds et de biens publics ; utilisation du Conseil Communal de la Jeunesse de la Commune V à des fins politiques du District de Bamako. Une décision qui, en plus des 8 Présidents locaux du CNJ-CV, a été cautionnée par les 3/3 du Bureau Communal de la Jeunesse. L’intérim de la présidence du CNJ-CV est désormais assuré par son 1er Vice-président.
Ce plan « A » ayant échoué, Moussa Timbiné, déterminé à nuire au Maire de la Commune V, décide de passer au plan « B » de son sinistre projet. Des conseillers sont alors appelés en renfort sur fond de bakchichs. Ainsi, à l’issue des travaux avortés de la session extraordinaire du conseil communal du mercredi 6 mars 2019, 38 conseillers sur les 45 que compte la Mairie boudent la séance pour raison de désaccords avec le Maire sur le projet d’aménagement du terrain de football Baco Djicoroni ACI. En fait de désaccord, il s’agit plutôt là d’un obstacle qu’on veut sciemment mettre pour retarder un projet partagé par l’ensemble de la société civile de la Commune V, aiguiser davantage la situation de mi-figue, mi-raisin qui n’arrange que Timbiné dans ses tractations contre le Maire.
Là également, échec et mat pour le 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale du Mali. Ne s’avouant toujours pas vaincu, il décide alors de sortir son plan « C », à travers le lâchage, comme déjà souligné par un confrère de la place, « ses chiens de garde de l’AEEM, ses clubs de soutien sous le couvert de la jeunesse du parti. L’AEEM est ainsi mise à contribution pour dénoncer ce qu’ils ont appelé « occupations anarchiques de l’espace universitaire de la colline de Badalabougou ». Les membres de cette association, sans savoir qu’ils sont manipulés, ont ainsi battu le pavé, le jeudi le 07 mars 2019, et envahi la devanture de la Mairie de la Commune V.
Reçus par le Maire Amadou Ouattara, les responsables du bureau de coordination de l’AEEM ont vite compris qu’ils n’étaient pas en face d’un démon de la spéculation foncière comme certains les ont fait croire. C’est dire finalement combien Moussa Timbiné est le désarroi, vu que ces plans d’attaque contre le Maire Ouattara sont tous en train de partir dans l’eau.
« La guerre Tréta et Timbiné continue et c’est le Maire Amadou Ouattara qui en paie les frais… Les arguments sortis par la petite armée de Timbiné (toutes les rencontres des frondeurs contre le maire sont tenues au domicile du député de la Commune V, selon nos sources) constituée de certains jeunes de la section V du RPM, des clubs de soutien à Timbiné et des leaders de l’AEEM pour vilipender le Maire de la Commune V… », notait un confrère très proche du RPM. Politique, quand tu nous tiens ! Quand est-ce que Moussa Timbiné comprendra que son projet machiavélique contre le Maire Amadou Ouattara ne passera pas ? Ce projet ne peut aboutir, car le Maire Ouattara est en parfaite harmonie avec sa conscience, mais aussi avec ses mandants de la Commune V !
Source: Notre Voie