Reprise des grèves dans le pays. Les magistrats ont débuté ce matin 25 juillet une grève de 9 jours. Demain, 26 juillet, c’est au tour des agents de santé d’entamer une cessation illimitée de travail. Les travailleurs des deux secteurs réclament une meilleure amélioration de leurs conditions de travail.
Après la grève des administrateurs civils, la grogne sociale reprend de plus belle dans le pays.
En effet, le Syndicat Autonome de la Magistrature et le Syndicat Libre de la Magistrature ont débuté ce mercredi 25 juillet une cessation de travail de 9 jours soit du 25 juillet au 2 août prochains. Deux points principaux figurent dans les revendications : il s’agit de la sécurisation des juridictions et le cas du juge de Niono Soungalo Koné aux mains des jihadistes depuis le mois de novembre 2017.
Les autres points de revendications sont relatifs à relecture du statut de la magistrature avec l’adoption d’une grille salariale. Selon Abderrahmane Mohamed MAIGA,secrétaire à la communication du Syndicat libre de la magistrature, SYLIMA, « la grève des magistrats est juste une coïncidence de calendrier avec la tenue des élections présidentielles ». « Il n’y a rien de préconçu » affirme t-il. Pour lui, ce mouvement découle de la non application d’un accord signé entre le gouvernement et les magistrats, il y a de cela trois mois.
Abderrahmane Mohamed MAIGA, secrétaire à la communication du syndicat libre de la magistrature SYLIMA
De son coté, après une cessation de travail en trois étapes, les travailleurs de la santé observent à partir de jeudi 25 juillet un mot d’ordre de grève illimitée. Les grévistes réclament entre autres l’adoption d’un statut particulier des fonctionnaires de la santé et de l’hygiène publique, ainsi que les points d’accord des précédentes négociations.
Aussi, ils réclament la création d’une passerelle entre la fonction publique des collectivités territoriales, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
Studio tamani