ugé illégal par un collectif de 14 clubs, le bureau de la ligue de jeu de dames du district reste impassible car protégé par certains services techniques.
Mis en place depuis le 31 août 2009 pour un mandat de 4 ans, le bureau de la ligue de jeu de dames du district de Bamako évolue dans l’illégalité. Au regard de son statut et des règlements, car son mandat devait prendre fin depuis le 31 août 2013.
En d’autres termes, ledit bureau aurait dû organiser depuis longtemps une assemblée générale élective. Visiblement, ce bureau est protégé par les services techniques de l’Etat, notamment la direction régionale des sports et le ministre des Sports. C’est pourquoi, malgré la mobilisation de 14 clubs membres de la ligue, qui ont saisi la direction nationale à cet effet, ils ne sont pas parvenus à avoir gain de cause. Par ailleurs, nos informations font état de la mauvaise foi manifeste de la directrice régionale des sports et son chargé des sports. Ces deux personnalités, censées être neutres, sont plutôt de connivence avec le bureau illégal.
«Malgré nos multiples démarches auprès des autorités, notamment le gouverneur du district de la transition et l’actuel, le maire central et la direction nationale et le ministre des Sports, nous n’avons pas eu satisfaction», a lancé un frondeur. Avant d’ajouter : «Nous avons été surpris du fait que le ministère des Sports soit incapable à présent de nous faire asseoir à la même table, au moins pour nos écouter».
Mais ce qui choque le collectif, c’est le fait que le bureau continue à organiser des compétitions sans faire appel aux véritables joueurs. Le constat est que le bureau illégal est aussi en complicité avec le président de la Fédération malienne de jeu de dames, et c’est avec ce dernier que des quêtes sont régulièrement organisées pour des intérêts personnels.
Ainsi, la plainte déposée en début de semaine auprès du tribunal de la commune III, par le collectif des 14 clubs de jeu de dames du district, dénonce la méthode illicite de la ligue et va certainement permettre un renouvellement des instances.
Paul MAHAMANE
Source: Le Reporter