Les syndicats signataires du 15 Octobre 2016, à savoir Le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (SYPESCO), le Syndicat Libre et démocratique de l’enseignement fondamental (SYLDEF), le Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB), le Syndicat national des enseignants du secondaire de l’Etat et des collectivités ( SYNESEC), le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales ( SYNEFCT) et la Fédération nationale de l’éducation, des sports, arts, de la recherche et de la culture (FENAREC), confirment le maintien de la grève de 408 heures qu’ils ont déclenché le lundi 8 janvier 2018 et qui paralyse tous les ordres d’enseignement public au niveau du fondamental, secondaire, etc.
La décision a été prise à l’unanimité, suite à leur assemblée générale. Malgré les promesses du ministre de l’éducation nationale, et la convocation de l’assemblée nationale par le gouvernement malien à une session extraordinaire, les enseignants signent et persistent de maintenir la grève pour prouver leur détermination. Selon nos informations, pas parce qu’ils n’ont pas confiance à la parole du tout nouveau ministre de l’éducation nationale, mais à cause de l’attitude du gouvernement précédent dans la gestion de leur dossier.
L’adoption du projet de loi portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale, est la grande pomme de discorde entre les enseignants et la partie gouvernementale.
Source: Le Républicain