Pour hisser le prix du pain (passant de 250 à 300 F CFA), le Syndicat des boulangers et pâtissiers du Mali décide d’aller en grève de 48 h, à compter de vendredi 1er jusqu’au samedi 2 février à zéro heure.
Le mardi 29 janvier dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), le Syndicat des boulangers et pâtissiers du Mali était en assemblée générale. Le seul point inscrit à l’ordre du jour : la hausse le prix de la baguette de pain.
En effet, à l’issue de leur réunion, les boulangers et pâtissiers du Mali ont décidé d’observer une grève de 48 h, si le prix de la baguette de pain ne passe pas à 300 F CFA d’ici à vendredi, soit avec un taux d’augmentation de 12 %.
A cet effet, annotons qu’il y a deux semaines, la Fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali (FSBM) avait bel et bien prévu cette augmentation du prix du pain à Bamako et dans tout le pays. Le secrétaire général adjoint de la FSBPM, Ibrahim Cissé, avait, dans sa déclaration liminaire, alerté qu’à l’issue de cette assemblée générale du mardi dernier, le prix du pain passera de 250 à 300 F CFA chez le consommateur.
Donc, à compter de cette date, le gouvernement et l’opinion nationale sont officiellement informés de l’entrée en vigueur de la présente décision d’augmenter le prix du pain. Cela, sous peine d’une grève de deux jours pour un départ. Reste à savoir les propositions du gouvernement pour trouver certainement une solution alternative.
En tout état de cause, les associations pour la défense et la protection des droits des consommateurs avaient prévenu à leur tour qu’elles useront de tous les moyens légaux auprès du gouvernement pour surseoir cette décision d’augmenter le prix du pain. « Car, le pays est toujours en profonde crise sécuritaire et économique », nous a confié un membre d’une association des consommateurs de la place.
Amaye Maki
Source: Le Point