Après six jours de cessation de travail, le syndicat national des banques, établissements financiers, microfinance, assurance et commerce (SYNABEF) a décidé, hier mercredi 3 novembre, de lever son mot d’ordre de grève. Cela, malgré l’échec des négociations avec surtout le SYNABEF, mais surtout après l’acceptation de l’application de la loi sur la prestation de service.
Les banques et établissements financiers, fermés depuis plusieurs jours, seront rouverts en bonne et due forme après la suspension hier, dans la soirée, du mot d’ordre de grève du SYNABEF. La fin de cette grève, décriée par des clients, est consécutive à une réunion de conciliation tenue hier mais qui s’était soldée par un échec.
Certaines sources révèlent que les négociations avaient échoués pour seulement deux points de désaccord sur les 13. Le SYNABEF exigeait une augmentation salariale immédiate de 15% dans le cadre de la relecture de la convention collective du secteur alors que le patronat estimait ne pas être en mesure de tenir une telle augmentation. Sur ce troisième point de désaccord, les patrons ont accepté d’appliquer la loi sur la prestation de service dans le secteur bancaire.
« Il y a eu échec, malgré cet échec nous avons décidé de suspendre le mot d’ordre de grève pour le pays, les clients, les actionnaires et les travailleurs « , a déclaré hier Hamadoun Bah, Secrétaire général du SYNABEF, qui a salué l’implication de l’UNTM et du ministre de l’Economie et des finances. Ainsi prend fin une grève, très dénoncée et contestée voire inopportune pour le pays.
M.S.C
Source: l’Indépendant