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GREVE DE L’UNTM: LES SYNDICATS DE L’EDUCATION SIGNATAIRES DU 15 OCTOBRE 2016 REFUSENT DE SUIVRE LE MOT D’ORDRE

Le mouvement de grève de l’UNTM en cours au Mali aura permis de comprendre toute la profondeur des divergences, entre les  différents  acteurs syndicaux du pays.  La preuve patente a été dans le refus des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 de suivre le mot d’ordre de grève de cinq (5) jours décrété par la plus grande centrale syndicale du Mali (UNTM)depuis le lundi 17 mai 2021.

Ainsi, l’école malienne n’a pas été paralysée en dépit de la grève de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) en vigueur depuis le lundi dernier.  A ce propos d’ailleurs le collectif a fait un communiqué pour se réjouir de l’attitude de ses militants. Ledit communiqué signé par les différentes sections syndicales de l’éducation mentionne ce qui suit : « Communiqué relatif à la  grève de l’UNTM en cours.  Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, remercient chaleureusement leurs militantes et militants pour la reprise effective des cours sur l’ensemble du territoire national. A travers ce geste, ils montrent leur attachement aux syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 et au combat qu’ils mènent pour l’honneur et la dignité du personnel enseignant. Ils invitent les enseignants à persévérer dans la même dynamique.

Ce n’est pas tout, car dans le communiqué,  il est indiqué que les syndicats de l’éducation du 15 octobre 2016 appellent l’ensemble des syndicats frères à l’unité d’action pour contrecarrer les actions néfastes des syndicalistes d’un autre âge

Par ailleurs, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 informent l’opinion publique nationale et internationale que la grève de l’UNTM est aussi de nature à nuire aux intérêts des enseignants du Mali.  Aussi,  les syndicats signataires du 15 octobre 2016 appellent leurs militantes et militants à la résistance et les invitent à l’unité afin de mieux préparer les actions à venir. Sont membres de ce collectif : le SYPESCO ; le SYNEB ; le SYNEFCT ; le SYNESEC ; le SYLDEF ; FENAREC et le COSES. Avec cette logique, on voit que les syndicats ne parlent pas le même langage au Mali. Il s’agit d’une guerre d’intérêts qui est de nature à fragiliser les travailleurs pour le plus grand intérêt de l’Etat, qui tire le plus souvent les ficelles pour se mettre à l’abri d’éventuelles pressions à son encontre.  Cela arrange beaucoup le gouvernement surtout dans le contexte actuel de notre pays.

LAYA DIARRA

 

Source: LE SOIR DE BAMAKO

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