Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Grappin sur des éléments de la gendarmerie nationale : Une scandaleuse injustice !!!

Selon nos informations, des jeunes gendarmes (près d’une cinquantaine) de ce  corps d’élite envoyés sur le front anti-djihadiste dans les secteurs de Teninkou, Macina et Niono afin d’appuyer nos Forces Armées ( FAMAS) dans le périlleux travail de sécurisation de nos populations où ils se sont brillamment illustrés et ont fait preuve de dévouement pour la cause nationale.

Les mêmes sources précisent que ces gendarmes ont été envoyés en missionnés pour une semaine. Ce délai a été ensuite  prolongé d’autre semaine et jusqu’à trois (3) mois pour nécessité de service ; jusque-là, tout allait bien.

Inquiétudes, consternations et stupéfactions…

Mais il s’avère que durant leur maintien sur les théâtres d’opération, ces gendarmes n’ont pas reçu ni de salaires, ni  d’autres avantages pendant que leurs familles vivent dans le dénuement  le plus total. Malgré cette situation devant saper leur moral, ces gendarmes, ont mené à bien leur mission, indiquent nos sources. Ainsi leurs conditions de travaux draconiens, semble-t-il, s’est ajouté leur pré-sélection pour l’examen du Certificat Inter-arme (C.I.A) effectué sur place, dans leur secteur d’affectation. Selon nos radars, ceux qui ont été admis à cette pré-sélection devaient être autorisés à se rendre à Bamako, centre unique pour l’examen final. Ce feu vert de la hiérarchie tant attendue, ne viendra pas.

Et fort malheureusement pour eux, ils ont été maintenus sur place sans autre explication, ni aucune explication sur l’éventualité ou la possibilité d’une session spéciale pour leur cas particulier. Les mêmes sources indiquent que les éléments militaires qui étaient avec eux sur le terrain ont été envoyés à Bamako pour participer à l’examen final. Ceux qui ont été définitivement admis à la formation au Certificat Inter-Arme auraient même commencé les cours depuis  une quarantaine de jours.  Une politique de deux poids, deux mesures dénoncées çà et là qui crée un débat sur les réseaux sociaux. Inquiétudes, consternations, colère et stupéfactions gagnent les rangs.

Frustrés face à cette injustice flagrante, ces jeunes gendarmes décident de venir auprès de leur Direction Générale à Bamako. Par prudence, ils n’ont pas laissé leurs armes et leurs équipements sur place, parce qu’ils craignaient de se faire endosser la responsabilité de leur enlèvement ou destruction par les djihadistes en cas d’attaque des différents postes qu’ils défendaient avec les FAMA. C’est ainsi donc qu’ils ont donc pris soins de ranger toutes les armes dans leurs véhicules afin de se présenter mains nues et sans aucune hostilité apparente à leurs supérieurs.

Le Directeur National de la Gendarmerie s’est porté à leur rencontre vers Baguinéda pour les entendre et promis de s’impliquer personnellement pour la satisfaction de leurs doléances.

Mais dans cette affaire qui est prise très au sérieux par le Commandement, selon nos sources, il est reproché aux jeunes gendarmes (44 sur 55) d’avoir abandonné leur poste de N’Gomakoura,  commune de Diabaly pour montrer leur mécontentement vis à vis de la hiérarchie. Et le 17 janvier dernier, aux environs de Baguinéda, la colonne de véhicules transportant les gendarmes (44) a été stoppé et désarmés devant des citoyens médusés.

Les mêmes sources indiquent qu’ils ont été mis aux arrêts. D’où cette levée de boucliers pour dénoncer ce que certains parents qualifient de deux poids, deux mesures.

Mais quel ne fut leur étonnement quand arrivés à Bamako, leurs armes leur ont été retirées et ils ont été éparpillés à travers différentes localités et proposés à la radiation pure et simple, car, ils sont soupçonnés de vouloir faire un Coup d’Etat.

Cette décision incompréhensible et sans aucune forme de procédure est imminente et pourrait être rendue publique par le Ministre de la Défense.

Visiblement, cette décision semble être motivée par la panique qui a saisi le régime actuel à tel point qu’il voit partout et dans toute démarche de légitime revendication de droit, l’ombre de l’ex-Général Moussa Sinko Coulibaly ou autre concurrent politique potentiel, perçu de façon absurde, comme atteinte à la sûreté de l’Etat.

Nous y reviendrons incessamment.

  Nouhoum Keita,  collaborateur

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct