Dans la nuit du 22 mars dernier, aux environs de la prière de « fadjr » (l’aube), un voleur a discrètement emporté le matériel de sonorisation de la grande mosquée de Ségou-Darsalam, prévue pour la prière collective du vendredi.
Les unités d’enquêtes de la police et de la Gendarmerie ont été mises au courant. Une plainte a été également déposée, en plus de la malédiction et l’invocation d’Allah pour que le travail soit facilité aux agents imprégnés du dossier. Suivant les indiscrétions, il était 03h du matin, cette nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2024, lorsque Moussa Bagayogo, muezzin de la mosquée est arrivé sur place dans le lieu de culte en vue d’appeler les fidèles à la prière de «Fadjr». Mais sa surprise va être grande lorsqu’il constata que la porte principale de la mosquée avait déjà été défoncée par un cambrioleur inconnu. Une fois à l’intérieur, il va également être ébahi de constater que l’armoire de la salle de prière, où sont gardés l’ensemble des matériels de sonorisation avait été également défoncée et tous les matériels emportés. Parmi lesquels figurent, entre autres, l’amplificateur, la table de mixage, le stabilisateur, 4 microphones, des batteries blindées… D’une source sûre, rien ne semble avoir été épargné par l’auteur cambrioleur en fuite dans la nature. Le gardien de la mosquée ne semble, quant à lui, avoir vu ou constaté que quelque chose se passait au moment des faits. L’intéressé semblait dormir dans sa chambre fermée à clef comme toutes les autres portes de la mosquée collective.
Le muezzin a immédiatement avisé l’Imam ainsi que les autres membres du comité de gestion de la mosquée. Ils ont pu trouver une solution temporaire pour la prière du moment. D’une source concordante, l’imam a alors lancé un appel au grand public passant par l’ensemble des fidèles afin de lui aider à retrouver les objets volés. « Nous demandons à toute personne ayant le moindre renseignement sur l’auteur du vol ou d’éventuels receleurs de matériels de nous informer au plus vite possible, ou d’alerter les autorités les plus proches », tel est le souhait de l’imam.
Mamadou Diarra