Après le conseil des ministres du jeudi dernier, le ministre Abdel Karim Konaté, porte-parole du gouvernement, a animé un point de presse à la Cité administrative le jeudi 1er juin 2017. C’était en présence de plusieurs ministres.
Présidé par les ministres Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de l’Administration territoriale, et le ministre de l’Environnement, Mme Kéita Aida M’Bo, cette rencontre avec la presse a permis aux différents chefs de ces départements d’expliquer la volonté du gouvernement dans les jours à venir.
Le ministre de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly a tout d’abord expliqué que l’Etat a accordé aux partis politiques une aide financière d’un montant annuel correspondant à 0,25 % des recettes fiscales du budget d’Etat.
Les critères de répartition de cette aide financière sont basés sur la participation aux dernières élections générales législatives ou communales, le nombre de députés et de conseillers ainsi que le nombre de femmes députés et conseillères.
Boycotté par l’opposition, M. Coulibaly tend la main à une négociation afin d’organiser les prochaines élections.
Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keita Aida M’Bo, a fait cas d’une communication écrite relative à la politique forestière nationale et son plan d’actions 2018-2022.
Selon elle, les ressources forestières constituent des sources renouvelables de produits indispensables aux besoins des populations urbaines et rurales. Toutefois, ces ressources restent confrontées à un certain nombre de défis dus essentiellement aux faiblesses juridiques et institutionnelles du secteur forestier. Elle a ajouté que cette politique vise à assurer une gestion intégrée et durable des ressources forestières et fauniques en vue de contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la gestion durable des terres et à la lutte contre les changements climatiques.
La mise en œuvre des actions préconisées par la politique forestière nationale permettra, notamment l’amélioration de la contribution du secteur des forêts et de la faune au produit intérieur brut. Il s’agira aussi d’assurer l’équilibre des écosystèmes et la durabilité des ressources naturelles.
La politique forestière nationale est assortie d’un plan d’actions 2018-2022 avec incidence financière de 45 milliards 494 millions 252 mille F CFA qui sera financée par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les collectivités territoriales.
Adama Diabaté
Stagiaire
Par L’Indicateur du Renouveau