C’est le choc frontal entre les organes de l’UDPS, le parti du président Felix Tsisekedi. En cause, la répartition des postes ministériels. Les uns accusent les autres de s’être réservé les beaux rôles. Une lettre adressée au président de la République accuse l’exécutif du parti au pouvoir d’avoir agi dans l’opacité.
Selon une correspondance adressée au chef de l’État et « autorité morale » du parti, divulguée sur les réseaux sociaux, la Commission électorale de l’UDPS estime que l’exécutif du parti s’est réservé la part du lion dans la répartition des postes ministériels.
La CEP est le pivot central de la stratégie pour la conquête du pouvoir. Selon Jacquemain Shabani et ses collègues, la Commission exige trois ministères dans le gouvernement.
Réponse très indignée de Dikson Lukusa, un des rapporteurs à la présidence du parti : « Sur les 23 ministères, l’UMC a pris sa part.Le reste revient à l’UDPS et ses alliés.On ne peut pas abandonner nos alliés, eux qui ont combattu avec nous. Ils ont reçu aussi des ministères. Chaque structure en a reçu. Mais quand la CEP réclame trois ministères, c’est regrettable ! »
Au sein de l’UDPS, les tiraillements ont commencé au lendemain de l’élection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme président de la République. La convention démocratique du parti et sa commission électorale avaient déjà accusé le secrétaire général Jean-Marc Kabund d’avoir empêché la mise en place du directoire qui devait organiser, avec lui, la succession à la tête de l’UDPS.
Source: Rfi