Quand le peuple malien élisait IBK, tout l’espoir était fondé principalement sur deux choses : la résolution efficace et rapide de la crise au nord du pays et l’équipement des forces armées maliennes pour la défense de la Patrie. Mais en quelques années de gestion, la déception fut très grande. Dans l’histoire, le Mali n’a jamais été aussi mal géré que sous le Kankélétigui. Malgré cette mauvaise gestion, le régime du président IBK ne tombera que quand il sera lâché par ses soutiens extérieurs.
La politique a ses raisons que la raison ignore. Le Chérif de Nioro ne devrait-il pas comprendre que ceux-là qui ont trahi son Papa Cheikh Hamaoullah sont toujours les mêmes qui sont en train de manipuler nos hommes politiques en longueur de journée. IBK a beau être sincère pour tenir ses engagements vis-à-vis de lui, il ne pourrait jamais se soustraire aux exigences de ses employeurs.
À la veille des élections présidentielles pourquoi les leaders politiques-candidats courent d’abord en France pour prendre les bénédictions, pardon les faveurs de Matignon ou du Quai d’Orsay avant de se rendre chez nos guides spirituels pour demander leur soutien spirituel et psychologique ?
La déclaration du Chérif de mettre fin au mandat constitutionnel du président IBK avant son terme n’est que du bluff, c’est-à-dire du “baga-baga”.
Pour preuve, la semaine dernière, lui et IBK se sont de nouveau donné la main. Bouyé a dit pardonner au président IBK à cause d’Allah. Pardon ! À cause de ses intérêts privés et de ses privilèges.
Tientigui
Le Démocrate