Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Girls Take Over « les filles prennent la parole, les filles aux commandes » : Mariam SISSOKO dans la peau du Directrice Pays de Plan International Mali

En prélude à la célébration de la Journée Internationale de la Jeune Fille, prévue le 11 octobre, Plan International Mali à travers sa Campagne « Aux Filles l’Egalité » a initié le Girls Take Over ‘’les filles prennent la parole, les filles aux commandes’’. L’exercice consiste à donner la chance aux jeunes filles de simuler les rôles et missions du premier responsable de l’organisation. La passation du flambeau par Constant Tchona à Mariam Sissoko a fait l’objet d’une cérémonie couplée avec une conférence de presse. C’était le 04 octobre au siège de Plan International Mali.

 

Pour l’Edition 2022 du Girls Take Over (GTO), le thème central retenu est : « Notre moment c’est maintenant » et le thème national est «Participation des Filles à la Promotion de leurs Droits ». L’objectif recherché est d’offrir à des jeunes filles maliennes l’opportunité de prendre les commandes et d’occuper le fauteuil du premier ou de la première responsable des organisations partenaires pour les initier aux réalités du pouvoir et leur donner une idée des devoirs et responsabilités du commandement.

Jeune fille leader âgée de 23 ans, la nouvelle directrice du jour est étudiante en Master 1 Audit et Contrôle de Gestion. Dès sa prise de fonction, Mariam Sissoko a tenu une première réunion avec l’équipe managériale afin de donner les orientations et objectifs de sa mission. « En ma qualité de Directrice du jour de Plan International Mali, après la passation de services, j’ai dirigé la réunion du CLT (équipe de leadership pays). Afin de bien manager, j’ai porté la priorité à l’exploitation des documents techniques et des documents sur les principes et valeurs de Plan International. J’ai échangé avec une partie de mon équipe, notamment le  responsable de l’équipe des urgences, autour des actions humanitaires en cours et en perspective, des actions réponses à la crise alimentaire du nord et du centre du pays mais aussi aux catastrophes : les inondations au nord, au centre, au sud afin que les enfants, particulièrement les filles et les adolescentes puissent grandir et vivre normalement, à l’abri du besoin. J’ai échangé autour du projet She Leads. “She leads” en français ‘’Elle dirige’’, intervient dans les régions de Ségou, Koulikoro, Sikasso, Bamako, Mopti et Tombouctou avec comme but de contribuer à inclure les perspectives des filles et des jeunes femmes dans les lois et politiques sensibles au genre et dans les normes et pratiques sociétales. Et le projet “break free” ‘’Se libérer”. Les jeunes décident de leur avenir’’ poursuit le but de permettre aux adolescents d’exercer leur droit de vivre à l’abri des grossesses précoces et du mariage des enfants dans les régions de Kayes (Kita, Bafoulabé) et de Sikasso : (Bougouni, Yanfolila). Ces deux projets s’attaquent aux normes sociales négatives qui freinent l’épanouissement et le leadership des filles et luttent pour des réformes politiques et législatives œuvrant à une amélioration du bien-être et du statut de la fille », a-t-elle fait savoir.

«  Une fille sur deux est mariée alors qu’elle est encore enfant »

La directrice Mariam Sissoko a profité de l’occasion pour revenir sur les conséquences du mariage précoce. Selon elle, « une fille sur deux est mariée alors qu’elle est encore enfant. Les filles qui se marient avant l’âge de 18 ans courent plus de risques d’abandon scolaire, sont plus exposées à la violence et courent un plus grand risque de décès en raison de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Le mariage des enfants entraîne aussi souvent une séparation de la famille et des amis ainsi qu’un manque de liberté pour participer aux activités communautaires. Ce qui a des conséquences sur le bien-être mental et physique des filles et limite leur capacité à réaliser leur potentiel et à participer pleinement au développement de leurs familles, de leurs communautés et de la société ».

Face à la presse, elle a procédé ensuite au lancement officielle de Girls’ Take Over « les filles prennent la parole, les filles aux commandes ».

C’était en présence de Constant Tchona, Directeur Pays de Plan International Mali, Mme Coulibaly Korotoumou Ballo, présidente des femmes du parti YELEMA, Dr Fatoumata Bintou Touré, femme leader politique, les autorités administratives et partenaires techniques et financiers de Plan international Mali.

Bintou  Diarra

Source : Le Challenger

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance