Dans le cadre de ses activités, le Programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-GIRE) a organisé, hier mercredi, un atelier de restitution des résultats de la mission de suivi de la qualité des ressources en eau (de surface et souterraine), des bassins des fleuves Niger et Sénégal et ses affluents de la campagne de prélèvement courant l’année 2020, avec l’ensemble des acteurs du domaine.
La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le directeur national de l’Hydraulique, Dioro Bocoum, qui avait à ses côtés Mme Cissé Youma Coulibaly, Coordinatrice du PCA-GIRE. On y notait la présence des acteurs nationaux et de la Guinée, ainsi que plusieurs partenaires.
Pour la Coordinatrice du PCA-GIRE, Mme Cissé Youma Coulibaly, cette campagne de prélèvement pour le suivi de la qualité de l’eau, démarrée en 2017, entre dans le cadre du Programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-GIRE), mis en œuvre par la direction nationale de l’Hydraulique.
Aussi, a-t-elle précisé, la mission se déroule deux fois par an, à savoir : en période d’étiage et de crue.
Par ailleurs, souligne Mme Cissé Youma Coulibaly, cette rencontre permettra une meilleure synergie entre les acteurs impliqués dans la gestion intégrée des ressources en eau, notamment l’Unité GIRE le Laboratoire national des eaux (LNE) de Bamako et le Laboratoire de la qualité des eaux (LQE) de Kankan en Guinée Conakry.
Quant au directeur national de l’Hydraulique, Dioro Bocoum, il a salué les acteurs en l’occurrence le PCA- GIRE qui, selon lui, constitue un outil opérationnel de premier plan pour la riposte contre le changement climatique dans un pays sahélien comme le nôtre.
« Le Mali devra faire face dans les années à venir à trois défis majeurs que sont la croissance de la population, le phénomène de pollution, et les impacts des changements climatiques. Cette situation impose à l’ensemble des usagers, une gestion soutenue et quotidienne des ressources en eau disponible, d’où toute l’importance à accorder à la GIRE qui constitue un outil opérationnel de premier ordre, en réponse aux changements climatiques », a-t-il soutenu.
Selon le Directeur national de l’Hydraulique, pour mener à bien cette activité de suivi de la qualité des eaux, il a été constitué au total 72 points de prélèvements en vue de mieux cerner la qualité des eaux de nos différents fleuves.
- Bocoum a exprimé toute son inquiétude face à l’attaque quotidienne de nos ressources en eau, à travers des activités de dragage, qui menacent sa qualité. Il a profité de l’occasion pour remercier l’ensemble des partenaires du PCA-GIRE, notamment le Royaume des Pays-Bas et la Suède pour leur appui. Lire la suite sur aumali…
Balla Soumaïla Traoré
Source: l’indicateur du renouveau