Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Gestion gouvernementale : Les grèves refont surface

L’année 2015 a été émaillée de grèves.  Cette année 2016 ne commence pas sous de bons auspices. C’est le moins qu’on puisse dire. Après la grève du syndicat de l’ORTM, celui de l’hôpital Gabriel Touré prévoit d’aller en grève de 72heures à partir du 08 de ce mois.

hopital gabriel toure patient malade

Les grèves reviennent au galop.  Après la grève de 72 heures de l’ORTM, c’est le syndicat de l’hôpital Gabriel Touré qui menace de s’y mettre à partir du 08 de ce mois et ce, pour 72 heures aussi. Les motifs sont : l’amélioration des conditions des travailleurs, des conditions d’accueil et des soins d’hospitalisations des malades sont les points saillants de leurs revendications. Cette revendication fait suite selon le comité syndicale au non respect par le gouvernement d’engagements pris depuis 2009 pour certains envers les travailleurs et surtout pour soulager les malades à faibles revenus qui souffrent beaucoup dans cet hôpital de 3e référence. Le présent préavis vise à contraindre le gouvernement à la négociation. En cas d’échec, des négociations qui ont commencé depuis le 1er  février, le comité syndical rassure la population que toutes les dispositions seront prises pour assurer le service minimum.
En à peine deux mois, l’année 2016 est en passe de vivre sa deuxième grève. C’aurait fait trois (3) si le mot d’ordre de  grève du syndicat de  l’enseignement supérieur n’avait été  levée à la dernière minute.
Ces épisodes de grèves, préavis de grèves ne sont pas sans rappelés celles de l’année précédentes. Dans la seule année, l’on avait assisté au départ en grève d’une foultitude de corporations. Les impôts, les banques, la centrale syndicale UNTM ; l’ORTM ; l’hôpital Gabriel Touré, presque tous les syndicats de l’enseignement etc.
A voir deux des corporations qui sont allées en grève l’année dernière revenir sur le devant de la scène, dénote de la gestion bancale des revendications sur fonds de promesses jamais tenues.
Au lieu de résoudre les problèmes, on préfère les déplacer. Ainsi, les problèmes déplacés en 2015 refont surface cette année. Si telle est le cas, il n’est pas à exclure des paralysies dans de nombreux services.

Mohamed DAGNOKO

Source: LE COMBA

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance