Le Mémorial Modibo Keita a abrité, ce jeudi 8 novembre 2018, la cérémonie de remise des Plans de Gestion et de Conservation (PGC) des quatre sites du Mali inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’était en présence du premier ministre, Soumeylou Boubèye Maiga ; du ministre de la culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo ; du représentant de l’UNESCO au Mali, M. Huot-Marchand et de Mme Mbaragan Gasarabwe.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réhabilitation du Patrimoine Culturel et de Sauvegarde des Manuscrits Anciens du Mali, Phase II, l’UNESCO, en partenariat avec le ministère de la Culture, avait initié la révision des Plans de gestion et de conservation des quatre sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit des sites, des villes anciennes de Djenné, Tombouctou, les Falaises de Bandiagara et le Tombeau des Askia.
Ce programme, aux dires des organisateurs, vise à circonscrire les menaces, consolider les acquis, mutualiser les efforts et apporter des mesures correctives, nécessaires au retrait des trois sites de la liste du patrimoine mondial en péril. Aussi, selon le document de presse, sa mise en œuvre s’inscrit dans l’élan de solidarité internationale manifesté en faveur de la protection et de la promotion des biens du patrimoine culturel national du Mali, qui ont subi les effets néfastes de la crise de 2012. Au cours de cette cérémonie, il a donc été officiellement remis au premier ministre, Soumeylou Boubèye Maiga, les Plans de Gestion et de Conservation.
En effet, ces 4 sites de notre pays inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, rappellent les organisateurs, avaient déjà acquis ce prestigieux statut international depuis 1988, pour les sites Tombouctou et les Villes anciennes de Djénné ; 1989 pour les Falaises de Bandiagara (pays Dogon) et enfin 2004 pour le Tombeau des Askia.
Ce plan, selon le document de presse, permettra à notre pays de préserver la valeur universelle, l’intégrité et l’authenticité de nos 4 sites nommés ci-dessus.
Boubacar Kanouté.
Source: figaromali